Comment créer une entreprise de coaching ?
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Léna Cazenave
Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille.
Vous avez moins de 30 ans et souhaitez monter votre entreprise ? C’est une aventure qui demande de la passion, de l’investissement et de la curiosité. Conseils à suivre, erreurs à éviter, étapes clés et aides disponibles : Legalstart vous explique comment devenir un jeune entrepreneur.
Mini-Sommaire
Le terme de jeune entrepreneur peut désigner deux situations.
De façon large, cette expression se réfère à toute personne qui se lance dans l’aventure entrepreneuriale pour la première fois. Il peut s’agir d’entrepreneurs qui créent leur première entreprise et travaillent dessus à temps plein, tout comme des personnes qui lancent un side business à côté d’une activité salariale. Retraité, étudiant, personne en reconversion professionnelle… : il existe de multiples situations !
Cependant, l’expression “jeune entrepreneur” peut également désigner les entrepreneurs de moins de 30 ans. Leur jeune âge peut leur permettre de bénéficier d’aides ou de soutiens spécifiques destinés à les soutenir dans le lancement de leur projet.
L’une des erreurs courantes est le fait de repousser sans cesse son projet en attendant d’être totalement prêt. Si quelques fondamentaux sont impératifs (maîtrise de la cible, du marché et du produit ou service vendu, entre autres), il n’est toutefois pas nécessaire de maîtriser tous les outils ou tous les sujets avant de vous lancer. Le fait d’oser et de tester vous permettra ensuite d’ajuster vos actions.
Une autre erreur est le fait de confondre le chiffre d’affaires (CA) avec le revenu de l’entrepreneur. Selon le statut juridique de la personne, un certain pourcentage de taxes est appliqué et sera à reverser auprès de l’URSSAF. Il est donc important de connaître les obligations financières et fiscales du statut choisi pour préserver de l’argent et remplir vos obligations. Sachez d’ailleurs qu’en auto-entreprise, il n’est pas possible de faire passer vos frais professionnels (comme l’abonnement de vos outils) sur le compte de votre entreprise. Il faut donc anticiper ce budget dans vos dépenses personnelles.
À noter : la séparation du patrimoine professionnel et du patrimoine personnel s’effectue automatiquement depuis 2022 en entreprise individuelle (EI). Il demeure possible de renoncer à cette séparation en remplissant un acte de renonciation à la séparation des patrimoines.
Pour réussir en tant que jeune entrepreneur, il est utile :
Un jeune entrepreneur doit, en premier lieu, avoir une vision claire de son projet entrepreneurial. Il s’agit de comprendre ce qu’il contient, ses objectifs, les problèmes qu’il résout ou encore les moyens de communiquer autour de celui-ci.
L’entrepreneur doit aussi faire le point sur la réglementation en vigueur dans son secteur. Le cas échéant, des qualifications ou des autorisations sont obligatoires pour exercer la profession désirée.
Le manque de légitimité est un frein courant chez les entrepreneurs qui développent de nouveaux projets. Il peut les amener à accomplir des actions contre-productives. Avoir confiance en ses capacités est important pour avancer.
Sachez qu’il est d’ailleurs tout à fait normal de ne pas emprunter les mêmes chemins ni de développer les mêmes offres que vos concurrents. Chaque entreprise est différente. Votre unicité est justement un atout pour vous distinguer sur votre marché.
Il est souvent utile de se faire accompagner lors du lancement d’une entreprise. En effet, ce projet nécessite de travailler des sujets variés, parfois fort éloignés de l’activité initiale de l’entrepreneur. Comptabilité, communication, prospection ou encore customer care sont autant de domaines à appréhender dès le début de l’aventure entrepreneuriale.
Il est possible de se tourner vers des :
Astuce : Legalstart vous accompagne à chaque étape de la vie de votre entreprise. Nos équipes prennent en charge toutes vos démarches administratives pour vous faire gagner du temps et vous assurer d’accomplir vos obligations légales sans erreurs.
Voici les étapes de création de votre entreprise :
L’étude de marché mesure la viabilité de votre projet entrepreneurial dans votre secteur. L’analyse porte sur les éléments suivants :
Vous pourrez ensuite établir votre prévisionnel financier. Il s’agit d’une projection à trois ans des finances de votre entreprise. Il vous aide à vous assurer que votre projet est pérenne à moyen et long terme, et à identifier votre seuil de rentabilité.
Ce document inclut les tableaux suivants :
Votre business plan est un document que vous partagez auprès de vos potentiels investisseurs. Il présente votre projet, ses modalités de financement et les bénéfices envisagés pour les convaincre d’investir dans votre entreprise. Il doit donc être à la fois rassurant et fidèle à la réalité.
Un business plan comporte les parties suivantes :
Vous avez la possibilité de créer une entreprise individuelle ou une société.
L’entreprise individuelle (EI) est un statut juridique qui ne dispose pas de la personne morale. L’entrepreneur exerce son activité en son nom. Cette forme juridique a l’avantage de pouvoir être créée et gérée facilement, sans composition d’un capital social ni rédaction de statuts.
L’entrepreneur a la possibilité d’opter pour le régime fiscal de la micro-entreprise (ou auto-entreprise), encore plus simple à gérer que le régime réel de l’EI. Cependant, l’entreprise ne doit pas dépasser les plafonds de chiffre d’affaires annuel suivants :
L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) constitue la version unipersonnelle de la SARL (société à responsabilité limitée). Ce sont deux statuts strictement encadrés par la loi.
Le dirigeant est nommé gérant. Il est soumis au régime TNS (régime des travailleurs non salariés). Sa couverture sociale est moins étendue qu’en SAS et SASU, et moins onéreuse en conséquence.
Le montant du capital social demeure libre. Toutefois, l’associé-unique ou les associés doivent libérer ⅕ du montant lors de la création.
L’EURL est soumise à l’impôt sur le revenu (IR), tandis que la SARL est imposée à l’impôt sur les sociétés (IS). Des cotisations sociales sont à verser lors de la distribution des dividendes.
La société par action simplifiée unipersonnelle (SASU) et la société par action simplifiée (SAS) constituent les deux versions d’un même statut juridique. Cette forme sociale est beaucoup plus libre que la SARL. En contrepartie, la rédaction de ses statuts juridiques s’avère plus complexe.
L’entreprise est dirigée par un président. Il possède un statut d’assimilé-salarié, proche de celui des salariés. Il ne cotise cependant pas à l’assurance-chômage.
L’entreprise choisit librement le montant de son capital social, dont la moitié est à libérer au moment de la création de la société.
La SAS et la SASU sont rattachées à l’IS. En revanche, le versement des dividendes n’est pas soumis au paiement de cotisations sociales.
À noter : les formes juridiques citées dans cet article sont les plus communes. Il existe néanmoins d’autres statuts juridiques, accessibles selon la nature de l’activité de l’entrepreneur. C’est, par exemple, le cas des SEL pour les entreprises libérales.
Les démarches de création d’entreprise d’une EI et d’une société ne sont pas tout à fait les mêmes.
L’entrepreneur doit simplement déclarer la création de son entreprise sur le site du Guichet des formalités des entreprises. Cette procédure est gratuite.
Plusieurs actions doivent être accomplies avant de déclarer l’entreprise :
Il peut ensuite effectuer ses formalités de création d’entreprise sur le site du Guichet unique. Cette opération est payante. Son montant dépend du statut juridique sélectionné.
Tout entrepreneur peut lancer son projet avec ses apports personnels. Néanmoins, des dispositifs d’aides financières lui sont accessibles. Il en existe de très nombreux, dont voici les plus connus :
Certains réseaux proposent des aides financières pour accompagner le lancement des jeunes entrepreneurs. C’est le cas de l’ADIE qui offre une prime forfaitaire de 1.000 euros aux personnes qui souscrivent un micro-crédit d’un montant équivalent à minima. Il est octroyé sous conditions (des critères locaux peuvent aussi entrer en jeu). Pour recevoir cette prime jeune, il convient de prendre rendez-vous avec un conseiller Adie par téléphone ou en remplissant un formulaire en ligne.
Bon à savoir : le micro-crédit de l’ADIE peut aller jusqu’à 10.000 euros. Il est remboursable sous 6 à 36 mois. Pour le demander, il convient de créer un dossier qui passera ensuite devant un comité de crédit.
Il existe aussi le dispositif Cap’Jeunes, à destination des jeunes entrepreneurs de moins de 26 ans en situation de demande d’emploi. Il offre une prime de démarrage de 2.000 euros et un plan de financement pouvant monter jusqu’à 45.000 euros. La personne désireuse d’en bénéficier doit s’adresser à Initiative Saint Martin Active.
À noter : la prime de 3.000 euros délivrée dans le cadre du plan 1 jeune 1 solution n’est plus d’actualité.
Le jeune entrepreneur peut aussi bénéficier aussi d’un prêt d’honneur, dont le montant peut aller de 3.000 à 50.000 euros pour Initiative France et de 15.000 à 50.000 euros pour le Réseau entreprendre. La personne doit monter un dossier solide, contacter une agence près de chez lui et passer devant un comité d’agrément.
S’il est demandeur d’emploi, le jeune entrepreneur peut demander à bénéficier de l’ARCE (l’aide à la reprise ou la création d’entreprise). Il est délivré par France Travail dans le but de l’aider à créer son entreprise. L’organisme reverse pour cela 60 % des droits à l’ARE restant à la personne en une fois.
Autre dispositif social, l’ACRE (aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise) offre une exonération temporaire des cotisations sociales pour un début d’activité. Il concerne les jeunes de 18 à 25 ans révolus, ceux en demande d’emploi ou récepteurs du RSA. La demande de l’ACRE s’effectue sur dossier à transmettre auprès de l’URSSAF.
Il existe de très nombreuses aides aux jeunes entrepreneurs disponibles au niveau communal, départemental et régional. Il est possible de citer notamment :
Certains réseaux d’entrepreneurs s’adressent plus spécifiquement aux jeunes entrepreneurs. C’est notamment le cas de l’AFAJE (association française pour l'accompagnement des jeunes entrepreneurs), Pépite France ou Moovjee. Certains organisent d’ailleurs des concours qui permettent au gagnant de recevoir une prime.
Le jeune peut aussi bénéficier du statut d’étudiant entrepreneur (SNEE) lorsqu’il monte son projet au sein d’une structure Pépite France (Pôle étudiant pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat). La personne doit avoir au moins avoir passé son baccalauréat (ou équivalent) et disposer de la volonté de créer ou de reprendre une entreprise. Le jeune entrepreneur est alors accompagné dans son projet par deux tuteurs. Il bénéficie aussi d’aménagement d’emploi du temps et d’espace de coworking. Cette offre est valable un an.
Résumer cet article avec :
Léna Cazenave
Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.Fiche mise à jour le
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