Formulaire 2042C Pro : notice complète (2025)
Léna Cazenave
Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille.
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La TVA sur les billets d’avion soulève souvent des interrogations chez les entrepreneurs, surtout au moment de gérer les notes de frais ou de préparer la déclaration de TVA.
Entre les taux applicables, les taxes annexes et les règles de récupération, le sujet peut vite sembler plus complexe qu’il n’y paraît. Un point clair permet d’éviter les doutes et de comprendre comment traiter correctement ces dépenses professionnelles. Legalstart vous aide à y voir plus clair.
Mini-Sommaire
En France, le taux de TVA sur les billets d’avion est fixé à 10 % lorsqu’il s’agit d’un vol intérieur, comme un trajet Paris–Lyon, ce qui signifie que la TVA est bien incluse dans le prix du billet, au même titre qu’un taxi ou un VTC.
Cependant, pour les vols internationaux ou vers l’outre-mer, le transport aérien de passagers bénéficie d’une exonération de TVA, le billet est alors facturé hors taxe même si d’autres prélèvements (taxes aéroportuaires, sûreté, carburant) apparaissent sur le détail du prix, ce qui crée souvent une confusion. Ainsi, il n’y a pas de TVA sur les billets d’avion.
En pratique : la TVA figurant sur un billet d’avion n’est pas récupérable, même lorsque le déplacement est strictement professionnel. Elle reste intégrée dans le coût global du trajet et doit être traitée comme une charge. Autrement dit, voir une TVA de 10 % sur un vol intérieur ne signifie pas automatiquement qu’elle pourra être déduite, et son absence sur un vol international n’est pas une anomalie, mais bien l’application normale des règles fiscales.
En pratique, très peu d’entreprises peuvent récupérer la TVA sur les billets d’avion, et c’est souvent une surprise quand on commence à gérer ses premières notes de frais : la règle générale prévoit que la TVA sur le transport de personnes n’est pas déductible, même lorsque le déplacement est lié à l’activité, ce qui concerne la majorité des entrepreneurs, freelances, PME ou sociétés classiques.
Les exceptions existent, mais elles sont très ciblées et concernent surtout des situations professionnelles spécifiques :
Concrètement, un consultant qui prend l’avion pour aller voir un client, une dirigeante qui se rend à un salon professionnel ou une équipe qui se déplace pour une mission ponctuelle ne peuvent pas récupérer cette TVA, même si le billet mentionne un taux de 10 % sur un vol intérieur.
Bon à savoir : dans la vraie vie comptable, le billet d’avion reste donc traité toutes taxes comprises, tandis que d’autres dépenses du déplacement, comme les repas ou certains frais annexes, peuvent ouvrir droit à récupération si les justificatifs sont conformes.
Le cadre pour récupérer la TVA sur les billets d’avion est très strict. Il est nécessaire de comprendre les règles pour éviter de perdre du temps.
En pratique, la récupération de TVA repose toujours sur les mêmes bases, quel que soit le type de dépense :
C’est ce qui permet, par exemple, de récupérer la TVA sur un repas pris lors d’un déplacement ou sur certains frais annexes.
Par exemple : un dirigeant en déplacement à Marseille peut récupérer la TVA sur son déjeuner au restaurant si la facture est bien établie au nom de la société.
Le transport de personnes fait partie des dépenses exclues du droit à déduction, ce qui bloque la récupération de TVA sur les billets d’avion dans la grande majorité des situations.
Même lorsque le billet mentionne un taux de TVA, même lorsque le déplacement est indispensable à l’activité, la TVA reste intégrée dans le coût global.
Autrement dit, un freelance, une PME ou une société de conseil qui prend l’avion pour rencontrer un client fonctionne comme un consommateur final sur ce point.
Bon à savoir : le billet d’avion se traite presque toujours toutes taxes comprises, pendant que l’attention se porte plutôt sur les dépenses autour du déplacement.
Pour récupérer de la TVA suppose de disposer d’un document probant, généralement une facture établie au nom de l’entreprise, sur laquelle figurent clairement :
C’est la base sur laquelle repose toute déduction, et c’est ce que l’administration attend pour la plupart des dépenses professionnelles.
Dans la pratique aérienne, les choses sont plus subtiles : le billet d’avion fait souvent office de justificatif, parfois accompagné d’un reçu électronique ou d’une facture émise par la compagnie ou l’agence de voyage, mais ces documents n’indiquent pas toujours la TVA de façon distincte, surtout pour les vols internationaux ou exonérés.
Bon à savoir : déclarations de TVA, bilan, liasse fiscale… LS Compta s’occupe de tout pour vous garantir une comptabilité à jour et conforme aux obligations légales.
Quand un billet d’avion entre dans ta comptabilité, la logique est finalement assez simple.
En pratique courante, le billet est enregistré pour son montant toutes taxes comprises, directement en charges, dans le compte dédié aux déplacements professionnels.
La TVA éventuellement incluse dans le prix n’est jamais isolée, car elle n’ouvre pas droit à déduction.
En pratique : si une entreprise achète un vol intérieur à 220 €, ce montant est comptabilisé tel quel, sans ligne spécifique de TVA, et n’apparaît ni dans les comptes de TVA déductible ni dans les cases correspondantes des déclarations de TVA.
Bon à savoir : même si cette TVA n’est pas récupérable, la dépense reste pleinement déductible du résultat imposable, ce qui fait une vraie différence sur le plan fiscal, surtout pour les sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés. Autrement dit, le billet d’avion n’allège pas la TVA à payer, mais il participe bien à la réduction du bénéfice taxable.
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Léna Cazenave
Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.Fiche mise à jour le
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