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Fiches pratiques Créer une entreprise Statut d'entreprise SARL ou micro-entreprise : comment déterminer le bon statut ?

SARL ou micro-entreprise : comment déterminer le bon statut ?

Chloé Tavares de Pinho - Image

Chloé Tavares de Pinho

Diplômée de l’INSEEC et de l’Université de Reims en droit des affaires.


Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.

Choisir entre la SARL ou la micro-entreprise est une étape essentielle pour tout entrepreneur souhaitant lancer ou développer son activité. Ces deux statuts juridiques présentent des avantages et des inconvénients qui dépendent de la nature et des ambitions de votre projet. 

Comprendre leurs spécificités vous permettra de sélectionner la structure la mieux adaptée à vos besoins. Legalstart vous en dit plus.

Mini-Sommaire

SARL ou micro-entreprise : de quoi parle-t-on ?

Définition de la SARL

La SARL (société à responsabilité limitée) est une forme juridique de société très répandue, adaptée aux petites et moyennes entreprises, offrant un cadre structuré et réglementé. Elle se distingue par la responsabilité limitée des associés, qui se limite au montant de leurs apports au capital social. Cette caractéristique protège leur patrimoine personnel en cas de dettes ou difficultés financières de l’entreprise. 

Pour constituer une SARL, il faut réunir au moins 2 associés, avec un maximum de 100, qu’il s’agisse de personnes physiques ou morales. Le capital social peut être constitué d’apports en numéraire, en nature ou en industrie, et son montant est librement fixé par les statuts.

Définition de la micro-entreprise

La micro-entreprise est un régime simplifié destiné aux entrepreneurs individuels souhaitant exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale avec des formalités allégées. Elle se caractérise par des plafonds de chiffre d'affaires annuels spécifiques, qui varient selon la nature de l’activité : prestations de service ou vente de biens. 

Ce statut offre une gestion administrative simplifiée, notamment en matière de comptabilité, puisqu'il n’est pas nécessaire de tenir une comptabilité complète, mais seulement un livre de recettes et, dans certains cas, un registre des achats. La fiscalité est également simplifiée grâce à un régime de prélèvement forfaitaire, où les cotisations sociales et fiscales sont calculées en pourcentage du chiffre d'affaires. 

Accessible à toute personne physique, ce statut ne requiert pas de capital social et ne crée pas de personnalité juridique distincte. Cependant, la responsabilité de l'entrepreneur est illimitée, ce qui engage son patrimoine personnel.

Quelles sont les différences entre une SARL et une micro-entreprise ?

Voici les principales différences entre une SARL et une micro-entreprise :

  • la structure et nombre d’associés ;
  • l'investissement de départ ;
  • les plafonds de chiffre d’affaires ;
  • le régime social ;
  • la fiscalité ;
  • le fonctionnement et la gestion.

Structure et nombre d’associés

La SARL nécessite au minimum 2 associés et peut en accueillir jusqu’à 100. Ces associés apportent un capital (en numéraire, nature ou industrie) et obtiennent des parts sociales, leur conférant le droit de vote en assemblée générale. 

En revanche, la micro-entreprise repose sur une seule personne, sans possibilité de s’associer, ce qui limite les capacités de financement, mais permet une gestion individuelle rapide.

Investissement de départ

Pour créer une SARL, il est nécessaire de libérer au moins 20 % du capital social dès la création, avec un complément à verser dans les 5 années suivantes. 

La micro-entreprise, quant à elle, ne requiert aucun capital initial, permettant un démarrage plus accessible financièrement.

Plafonds de chiffre d’affaires

La micro-entreprise impose des plafonds annuels pour rester sous ce régime :

  • 188.700 € pour les activités de vente ou d’hébergement ;
  • et 77.700 € pour les prestations de services ou les professions libérales. 

La SARL n’est soumise à aucun plafond de chiffre d’affaires, offrant une plus grande liberté pour développer l’activité.

Régime social

Dans une SARL, le statut social du gérant dépend de sa participation au capital :

  • le gérant majoritaire relève du régime des travailleurs non-salariés ;
  • tandis que le gérant minoritaire ou égalitaire est assimilé salarié. 

En micro-entreprise, l’entrepreneur individuel est affilié au régime micro-social, et ses cotisations sont calculées directement sur le chiffre d’affaires réalisé, sans distinction de statut.

Fiscalité

La SARL est soumise par défaut à l’impôt sur les sociétés (IS) avec des options spécifiques, comme :

  • un taux réduit de 15 % pour les PME sous certaines conditions ;
  • ou une option temporaire pour l’impôt sur le revenu (IR) dans ses premières années. 

La micro-entreprise, en revanche, est toujours soumise à l’IR sous un régime micro-fiscal.

📝 À noter : un abattement forfaitaire est appliqué sur le chiffre d’affaires, et aucune charge réelle n’est déductible.

Fonctionnement et gestion

La SARL offre un cadre structuré, avec des décisions importantes prises en assemblée générale (AG) et des statuts détaillant le fonctionnement de la société. 

La micro-entreprise est plus flexible, car toutes les décisions sont prises par l’entrepreneur unique, mais cela peut entraîner des limites en termes de développement ou de pérennité.

Tableau récapitulatif

Aspect

SARL

Micro-entreprise

Nombre d'associés

2 à 100

1 (entrepreneur individuel)

Investissement initial

Minimum 20 % du capital social libéré

Aucun

Plafonds de CA

Aucun

188.700 € (vente/hébergement)
77.700 € (services/libérales)

Régime social

Gérant majoritaire : TNS ; Gérant minoritaire : assimilé salarié

Cotisations sur chiffre d'affaires (régime micro-social)

Fiscalité

IS par défaut, option IR possible

IR avec abattement forfaitaire

Gestion

Assemblée générale, formalités administratives plus complexes

Simplifiée, gestion individuelle

Quels sont les avantages et les inconvénients de la SARL et de la micro-entreprise ?

Les avantages et les inconvénients de la SARL

Les avantages de la SARL

Les avantages de la SARL sont nombreux :

  • un cadre juridique sécurisé ;
  • une fiscalité avantageuse ;
  • un régime social flexible et moins coûteux ;
  • et une structure adaptée aux petites et moyennes entreprises.
Un cadre juridique sécurisé

La SARL bénéficie d’un cadre juridique strictement encadré par le Code de commerce. Les statuts de la société doivent inclure des mentions obligatoires, assurant une transparence et une protection renforcée. 

Ce cadre rigoureux offre une sécurité pour les associés, en limitant leur responsabilité financière au montant de leurs apports. Cela garantit également une stabilité dans le fonctionnement et une prévisibilité dans la gestion de l’entreprise.

Une fiscalité avantageuse

La SARL est soumise par défaut à l’impôt sur les sociétés (IS), permettant la déduction des charges et de la rémunération des dirigeants du résultat imposable. 

Pour certaines entreprises, il est possible d’opter pour une imposition à l’impôt sur le revenu (IR) pendant les 5 premières années, sous conditions :

  • de réaliser un chiffre d’affaires inférieur à 10.000.000 € ;
  • d’employer moins de 50 salariés ;
  • d’être détenue à au moins 50 % par des personnes physiques ;
  • et d’exercer une activité commerciale, artisanale, industrielle, agricole ou libérale.

📌 À retenir : ce double choix permet d’adapter la fiscalité à la situation de l’entreprise.

Un régime social flexible et moins coûteux

Le régime social du gérant dépend de son statut :

  • Le gérant majoritaire est affilié au régime des travailleurs indépendants, il bénéficie de cotisations sociales généralement moins élevées que celles des salariés.
  • Et le gérant minoritaire ou égalitaire est affilié au régime général de la sécurité sociale, il accède à une couverture sociale similaire à celle des salariés, offrant ainsi une protection sociale complète.

🛠️ En pratique : ce système permet d’adapter le coût des charges sociales à la structure de l’entreprise, tout en répondant aux besoins des dirigeants.

Une structure adaptée aux petites et moyennes entreprises

La SARL est idéale pour les petites et moyennes entreprises grâce à sa flexibilité et à son organisation claire. 

Elle permet d’accueillir jusqu’à 100 associés, offrant ainsi des opportunités de financement plus importantes qu’une entreprise individuelle, tout en restant accessible en termes de gestion.

Les inconvénients de la SARL

Les inconvénients de la SARL peuvent représenter des obstacles pour certains entrepreneurs :

  • un fonctionnement rigide ;
  • une protection sociale limitée pour le gérant majoritaire ;
  • une entrée difficile pour de nouveaux investisseurs ;
  • et une structure moins adaptée pour les grandes ambitions.
Un fonctionnement rigide

Le cadre juridique strict de la SARL, bien que sécurisant, limite la liberté des associés pour définir les règles de gestion. Les décisions importantes doivent respecter des procédures formelles, souvent complexes. 

Cela peut engendrer une certaine lourdeur administrative, notamment en ce qui concerne la tenue des assemblées générales ou la modification des statuts.

Une protection sociale limitée pour le gérant majoritaire

Le gérant majoritaire affilié au régime des travailleurs indépendants bénéficie de cotisations sociales réduites. En contrepartie, sa protection sociale est moins complète que celle d’un salarié, en particulier en matière de couverture maladie, de prévoyance et de retraite. 

Cela peut représenter un désavantage si le gérant souhaite une protection sociale similaire à celle offerte par le régime général.

Une entrée difficile pour de nouveaux investisseurs

L’arrivée d’un nouvel associé au sein de la SARL est conditionnée par l’accord des associés existants, souvent formalisé par une procédure d’agrément. 

De plus, les cessions de parts sociales sont strictement encadrées, ce qui peut freiner la flexibilité et ralentir les évolutions de la structure. 

Toute augmentation de capital nécessite également l’approbation des associés, avec une majorité des deux tiers lors d’une assemblée générale.

Une structure moins adaptée pour les grandes ambitions

La SARL est souvent perçue comme une structure rigide lorsqu’il s’agit de s’adapter à une croissance rapide ou à des projets nécessitant des financements importants. 

La limitation du nombre d’associés et les règles contraignantes peuvent limiter son développement à grande échelle.

Les avantages et les inconvénients de la micro-entreprise

Les avantages de la micro-entreprise

Les avantages de la micro-entreprise reposent principalement sur :

  • sa simplicité administrative ;
  • sa flexibilité ;
  • et son accessibilité financière.
Simplicité des démarches de création

Créer une micro-entreprise est rapide, économique et accessible à tous. Les démarches s’effectuent facilement en ligne via le guichet unique.

Selon l’activité (commerciale, artisanale ou libérale), il suffit de réaliser une immatriculation au registre approprié ou de compléter une déclaration auprès de l’URSSAF.

🛠️ En pratique : aucune rédaction de statuts ni constitution de capital social n’est requise, ce qui allège considérablement la procédure de lancement.

Cumul de revenus possible

Le statut permet de cumuler les revenus d’une activité salariée ou d’autres sources avec ceux générés par la micro-entreprise. 

Cette flexibilité en fait une option idéale pour tester une activité en parallèle d’un emploi ou diversifier ses revenus sans engagement lourd.

Simplicité comptable

Les obligations comptables sont réduites au strict minimum :

  • tenir un livre de recettes ordonné ;
  • tenir un registre des achats pour les activités commerciales ;
  • et conserver les factures et justificatifs pendant 10 ans.

📌 À retenir : un bilan comptable annuel n’est pas obligatoire, ce qui diminue la charge administrative.

Fiscalité simplifiée

Le régime fiscal repose sur l’impôt sur le revenu avec un abattement forfaitaire tenant compte des frais professionnels, selon le type d’activité :

  • 71 % pour les activités commerciales ;
  • 50 % pour les prestations de services (BIC) ;
  • 34 % pour les activités libérales (BNC). 

Le bénéfice imposable est calculé après abattement, puis soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu. 

Une franchise en base de TVA est possible si le chiffre d’affaires reste sous certains seuils (85.000 € pour les activités commerciales et 37.500 € pour les prestations de services), ce qui exonère de facturation et de déclaration de TVA. 

En option, le versement libératoire permet de régler impôt et cotisations sociales en un seul prélèvement mensuel ou trimestriel, avec des taux adaptés à l’activité :

  • 1 % pour les activités commerciales ;
  • 1,7 % pour les prestations de services ;
  • 2,2 % pour les activités libérales.
Régime social accessible

Le micro-entrepreneur bénéficie de la Sécurité sociale des indépendants, rattachée au régime général. Les cotisations sociales sont proportionnelles au chiffre d’affaires :

  • 12,3 % pour les activités commerciales ;
  • 21,2 % pour les prestations de services et activités libérales.

Ce système offre un cadre social adapté tout en maintenant des charges limitées, tant que le chiffre d’affaires reste raisonnable.

Accessibilité financière

L’absence de capital social à constituer et les cotisations basées uniquement sur le chiffre d’affaires réalisé rendent la micro-entreprise particulièrement accessible. 

Elle permet de débuter une activité avec peu de moyens, sans contrainte de financement initial.

Les inconvénients de la micro-entreprise

Les inconvénients de la micro-entreprise sont liés :

  • au plafonnement du chiffre d’affaires ;
  • à l’impossibilité de s’associer ;
  • à l'absence de déduction des charges réelles ;
  • à la couverture sociale limitée ;
  • et au manque de crédibilité pour les partenaires et les clients.
Plafonnement du chiffre d’affaires

La micro-entreprise est soumise à des plafonds de chiffre d’affaires stricts :

  • 188.700 € pour les activités commerciales et d’hébergement ;
  • et 77.700 € pour les prestations de services et professions libérales.

⚠️ Attention : dépasser ces seuils entraîne automatiquement un changement de régime fiscal et social, obligeant l’entrepreneur à adopter un statut plus complexe.

Impossibilité de s’associer

Ce statut repose sur une structure individuelle, ce qui exclut la possibilité d’avoir des associés. L’entrepreneur doit donc gérer seul toutes les responsabilités et financer son activité sans pouvoir s’appuyer sur des partenaires ou des investisseurs. 

Cette caractéristique peut limiter la capacité à développer des projets nécessitant un apport de capitaux plus important ou une expertise complémentaire.

Absence de déduction des charges réelles

Contrairement à d’autres statuts juridiques, la micro-entreprise ne permet pas de déduire les charges d’exploitation (loyer, fournitures, frais de déplacement, etc.) du bénéfice imposable.

À la place, un abattement forfaitaire est appliqué selon l’activité :

  • 71 % pour les activités commerciales ;
  • 50 % pour les prestations de services relevant des BIC ;
  • 34 % pour les professions libérales et prestations de services relevant des BNC. 

Cette absence de prise en compte des dépenses réelles peut désavantager les entrepreneurs ayant des coûts d’exploitation élevés, réduisant ainsi leur marge bénéficiaire.

Couverture sociale limitée

Le régime de la Sécurité sociale des indépendants offre une protection sociale moins complète que celle des salariés. Les prestations liées à la retraite, aux indemnités journalières ou à la prévoyance peuvent être insuffisantes, ce qui peut représenter un risque pour certains entrepreneurs.

Moins de crédibilité pour les partenaires et clients

Le statut de micro-entrepreneur peut être perçu comme moins crédible par certains partenaires ou clients, surtout pour les activités nécessitant un investissement important ou une structure plus formelle. 

Cela peut limiter les opportunités d’affaires avec des entreprises ou des institutions cherchant des partenaires établis.

SARL ou micro-entreprise : tableau récapitulatif des avantages et des inconvénients

Voici un tableau récapitulatif des avantages et inconvénients de la micro-entreprise et de la société SARL :

SARL

Micro-entreprise

Avantages

Sécurité du cadre juridique et limitation de la responsabilité des associés.

Possibilité de s’associer avec jusqu’à 100 personnes.

Fiscalité adaptable avec choix entre IS et IR sous conditions avantageuses.

Structure adaptée aux PME, avec une organisation claire et pérenne.

Avantages

Simplicité de création avec des démarches rapides et peu coûteuses.

Cumul de revenus possible avec une activité salariée ou d’autres sources.

Franchise en base de TVA pour éviter de facturer et déclarer la TVA.

Régime fiscal et social simplifiés, avec cotisations proportionnelles au CA.

Inconvénients

Formalités administratives complexes (assemblées, modification des statuts).

Charges fiscales et sociales plus élevées.

Nécessité d’un capital initial (20 % minimum à libérer dès la création).

Croissance plus lente en raison des contraintes administratives et de gestion.

Inconvénients

Plafonds de chiffre d’affaires limitant la croissance.

Impossibilité de déduire les charges réelles, seulement un abattement forfaitaire.

Structure individuelle : impossible de s’associer.

Responsabilité illimitée engageant le patrimoine personnel de l’entrepreneur.

Quand passer de la micro-entreprise à la SARL ?

Passer du statut d’auto entrepreneur à la SARL peut devenir une nécessité à certaines étapes de la vie d’une entreprise, notamment lorsqu’elle se développe ou que les besoins évoluent.

Atteinte ou dépassement des plafonds de chiffre d’affaires

Lorsque votre chiffre d’affaires dépasse les seuils autorisés par le régime de la micro-entreprise (188.700 € pour les activités commerciales et 77.700 € pour les prestations de services), il devient obligatoire de changer de statut. 

La SARL offre alors un cadre juridique adapté pour poursuivre l’activité sans contrainte de plafonds, tout en permettant une gestion plus structurée.

Volonté d’embaucher des salariés

La micro-entreprise est souvent limitée pour gérer une équipe. 

Si votre activité nécessite l’embauche de salariés, la SARL devient une structure appropriée, car elle permet une organisation légale et administrative adaptée pour recruter et gérer des collaborateurs.

Optimisation fiscale

Avec la croissance de l’activité, les charges peuvent augmenter considérablement. 

Contrairement à la micro-entreprise, la SARL permet de déduire les charges réelles (loyer, fournitures, salaires, etc.) du résultat imposable, ce qui peut réduire le montant des impôts.

Protection du patrimoine personnel

Dans le régime de la micro-entreprise, l’absence de séparation juridique entre l’entrepreneur et son entreprise engage le patrimoine personnel en cas de dettes. 

Passer en SARL permet de limiter cette responsabilité au montant des apports, offrant ainsi une meilleure protection pour l’entrepreneur.

Besoin de s’associer

Si vous souhaitez partager la gestion de votre entreprise ou avez besoin de lever des fonds pour financer son développement, la SARL permet d’accueillir jusqu’à 100 associés. 

Ce statut facilite l’apport de nouveaux capitaux ou de compétences complémentaires pour soutenir la croissance.

Expansion de l’activité

Lorsque l’activité se professionnalise et atteint une envergure plus importante, la SARL offre une structure plus stable et crédible pour collaborer avec des partenaires, des investisseurs ou des institutions. 

Elle permet également une gestion plus pérenne grâce à des statuts clairs et des règles définies.

Gestion administrative adaptée à une activité en croissance

La micro-entreprise repose sur une gestion simplifiée qui peut devenir insuffisante pour une activité complexe ou en forte expansion. 

La SARL offre un cadre structuré pour organiser les finances, la fiscalité, les responsabilités et les prises de décision.

FAQ

Pourquoi passer d'auto-entrepreneur à SARL ?

Passer du statut d'auto-entrepreneur à la SARL devient pertinent lorsque votre activité se développe, dépasse les plafonds de chiffre d’affaires ou nécessite l'embauche de salariés. La SARL offre également la possibilité de s’associer, de protéger votre patrimoine personnel et d’optimiser fiscalement vos charges.

Quels sont les avantages d'une entreprise en SARL ?

La SARL propose un cadre juridique sécurisant avec une responsabilité limitée aux apports des associés. Elle permet également de choisir entre l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu sous certaines conditions, tout en offrant la possibilité de déduire les charges réelles et d’accueillir des associés pour financer le développement de l’entreprise.

Quel est le meilleur statut pour payer moins de charges ?

Pour les activités avec peu de dépenses, le régime de la micro-entreprise peut être avantageux grâce à ses cotisations sociales proportionnelles au chiffre d’affaires. Toutefois, pour une entreprise avec des charges élevées, la SARL est plus intéressante, car elle permet de déduire ces charges et d’optimiser la fiscalité. 

Principales sources législatives et réglementaires :

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