
Comment créer une entreprise d’import export ?
Léna Cazenave
Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille.
Devenir closer séduit de plus en plus de professionnels en quête de performances commerciales. Ce métier, axé sur la conclusion des ventes, offre une grande liberté d’action, notamment en freelance.
Avant de vous lancer, il peut être utile de bien comprendre les rouages, les exigences et les étapes de ce métier. Legalstart vous en dit plus.
Mini-Sommaire
Le métier de closer consiste à conclure une vente avec un prospect déjà intéressé par une offre. Il intervient à un moment clé : celui où la personne a montré un réel intérêt, sans encore avoir pris de décision définitive.
Le rôle du closer est d’accompagner ce prospect vers une action concrète, comme :
Pour cela, il commence par bien comprendre le contexte du client, ses attentes, ses objectifs et les éventuels points de blocage. Il prépare son échange en analysant le parcours du prospect et en maîtrisant tous les détails de l’offre.
🛠️ En pratique : l’entretien se déroule souvent à distance, lors d’un appel téléphonique ou d’une visioconférence, généralement après une prise de rendez-vous volontaire.
L’échange a pour but :
☝️ Bon à savoir : le closer peut aussi proposer des ajustements, comme une remise ou un aménagement spécifique, dans le cadre fixé par l’entreprise.
Une fois l’accord trouvé, il s’assure que toutes les conditions sont bien comprises et validées par le client. Dans certains cas, il reste en contact avec celui-ci pour faciliter la mise en place du service ou accompagner la suite de la relation.
Le commercial et le closer agissent tous les deux dans le cadre d’un processus de vente, mais leur rôle, leur position dans le parcours client et leur manière d’intervenir sont très différents.
Le commercial prend en charge l’ensemble du cycle de vente, depuis la prospection jusqu’à la signature. Il :
Son champ d’action est large et couvre aussi bien la recherche de leads que le suivi de la relation après la vente.
Le closer, lui, intervient uniquement en bout de chaîne. Il n’est pas chargé de trouver des clients, mais de transformer un prospect déjà engagé en client. Il s’appuie sur le travail effectué en amont : webinaire, appel découverte, tunnel de vente, prise de rendez-vous… L’objectif n’est pas d’exposer l’ensemble de l’offre à froid, mais d’aider la personne à prendre une décision, à un moment où l’intérêt est déjà présent. Cette posture change totalement la dynamique de l’échange.
Voici les principales qualités attendues dans ce métier :
Cette qualité est au cœur de la posture du closer. Elle consiste à se concentrer pleinement sur ce que dit le prospect, sans interrompre ni anticiper ses réponses. L’écoute permet de repérer :
Grâce à cette attention portée aux mots, mais aussi au ton, aux hésitations ou aux non-dits, le closer peut répondre de manière ciblée et pertinente.
Chaque prospect est différent : ton, rythme, niveau d’information, personnalité. Adapter son discours, son approche, ses exemples en fonction de l’interlocuteur permet de créer un échange fluide et naturel.
Cette souplesse évite les scripts figés et favorise une conversation plus humaine, plus impactante.
Le closing implique d’être régulièrement confronté à des refus ou à des rendez-vous qui n’aboutissent pas. Savoir garder son énergie, rebondir après un échange difficile, rester concentré sur ses objectifs malgré les imprévus fait toute la différence.
La résilience permet de maintenir une posture constructive sans se laisser décourager.
Un bon closer met rapidement son interlocuteur à l’aise. Il ou elle sait instaurer un climat de confiance dès les premières minutes de l’échange.
Cette capacité à créer du lien facilite la transparence du prospect et augmente les chances d’avoir un dialogue authentique, essentiel pour avancer vers une décision.
Même si le closing repose avant tout sur la relation, une bonne organisation reste indispensable. Gérer plusieurs rendez-vous, préparer ses appels, suivre ses prospects, noter les informations clés : autant d’éléments qui exigent méthode et rigueur.
Une organisation fluide permet aussi de se présenter sereinement à chaque appel.
Le closer agit souvent sur des temps courts, avec une pression liée aux résultats. Il peut arriver qu’un échange décisif se joue en une vingtaine de minutes.
Garder son calme, même lorsque le prospect hésite ou que l’enjeu est élevé, permet de rester clair et posé dans son discours.
Au-delà de l’échange lui-même, le closer observe, décortique et tire des enseignements de chaque conversation.
Identifier ce qui a fonctionné, ce qui peut être amélioré, repérer les objections récurrentes ou les signaux d’achat permet d’ajuster sa posture au fil du temps et de progresser dans sa pratique.
Il n’existe pas un cursus unique pour devenir closer, mais plutôt un ensemble d’options qui permettent d’acquérir les bases :
📌 À retenir : il est possible de devenir closer sans formation.
Les parcours de formation de closer possibles sont :
🛠️ En pratique : certains closers démarrent leurs carrières par un poste de commercial classique, avancer d’évoluer vers le closing.
Pour exercer en tant que closer freelance, plusieurs statuts juridiques sont possibles :
Ce statut séduit par sa simplicité administrative et comptable. Il est accessible à toute personne physique exerçant une activité en nom propre, y compris dans les services commerciaux comme le closing. Le régime micro est ouvert tant que le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 77.700 € (plafond en vigueur pour les prestations de services BNC/BIC).
Le régime social est celui des travailleurs indépendants, avec des cotisations calculées en pourcentage du chiffre d’affaires encaissé (environ 22 %). Aucun chiffre d’affaires = aucune cotisation.
📝 À noter : il est également possible de bénéficier de l’ACRE pour réduire temporairement ses cotisations en début d’activité.
Sur le plan fiscal, l’imposition peut s’effectuer :
⚠️ Attention : ce statut ne permet pas de déduire ses frais réels (déplacements, outils, logiciels...).
L’EURL est une forme de SARL à associé unique. Elle permet de créer une société avec une responsabilité limitée aux apports, tout en exerçant seul. Le capital social est libre (1 € minimum), ce qui permet de démarrer avec peu de moyens.
Le dirigeant associé unique est affilié au régime des travailleurs non-salariés (TNS), avec des cotisations sociales proportionnelles à la rémunération perçue. Le taux de cotisations est plus faible que dans une structure assimilée salariée, mais la couverture sociale est moins étendue.
Sur le plan fiscal, l’EURL relève par défaut de l’impôt sur le revenu, mais peut opter pour l’impôt sur les sociétés (IS) si cela s’avère plus avantageux. Ce choix permet de dissocier les revenus de l’entreprise de ceux du dirigeant. Il est possible de se verser une rémunération ou des dividendes selon les résultats
☝️ Bon à savoir : si votre projet évolue et que vous voulez vous associer, l’EURL se transforme naturellement en SARL sans avoir à créer une nouvelle structure.
La SASU est souvent choisie pour sa souplesse de fonctionnement. Elle permet d’exercer seul tout en conservant la possibilité d’intégrer facilement de nouveaux associés si besoin. Le capital de départ est librement fixé (à partir de 1 €).
Le président d’une SASU est affilié au régime général de la Sécurité sociale en tant qu’assimilé salarié, ce qui garantit une couverture plus étendue qu’en TNS. En revanche, le coût social est plus élevé (environ 60 % de charges sur la rémunération nette).
Au niveau fiscal, la SASU est soumise par défaut à l’impôt sur les sociétés. Il est possible d’opter pour l’impôt sur le revenu temporairement (dans certaines conditions et sur 5 ans maximum). Ce montage peut être avantageux si l’activité génère peu de bénéfices au début.
La SASU permet :
🛠️ En pratique : si l’activité se développe, la SASU peut évoluer naturellement en SAS en intégrant de nouveaux associés.
Statut |
Cotisations sociales |
Fiscalité |
Frais déductibles |
Plafond de CA |
Micro-entreprise |
TNS, % du CA |
IR simplifié ou libératoire |
Non |
77.700 € |
EURL |
TNS |
IR ou IS |
Oui |
Aucun |
SASU |
Assimilé salarié |
IS (ou IR temporairement) |
Oui |
Aucun |
Pour devenir closer ou setter à son compte, certaines étapes permettent de structurer et de sécuriser le lancement de son activité :
Avant de démarrer, il peut être judicieux d’identifier un secteur spécifique dans lequel proposer ses services :
Certains domaines font appel régulièrement à des closers, notamment pour des offres à forte valeur ajoutée. Cette spécialisation permet de mieux comprendre les besoins des prospects, d’affiner ses arguments et d’être plus pertinent dans sa communication.
Une fois le secteur choisi, il est utile de formuler une proposition de valeur claire : en quoi vos services de closing vont-ils améliorer les résultats commerciaux de vos futurs clients ? Qu’apportez-vous concrètement à une équipe de vente ou à un entrepreneur solo ?
Cette étape permet d’adopter une posture professionnelle cohérente et de préparer les bases de votre prospection.
Le choix du statut juridique influence directement la création de l’entreprise. Les options varient selon le chiffre d’affaires envisagé, les besoins de protection sociale et le mode de gestion souhaité.
Cette option permet de démarrer avec un minimum de démarches. L’immatriculation se fait en ligne sur le site du guichet unique de l’INPI. Il faut choisir le code APE correspondant (souvent 7022Z – conseil pour les affaires).
Une fois enregistré, l’entrepreneur bénéficie d’un SIRET et peut commencer à facturer.
Créer une société implique davantage de formalités :
Ces formes permettent une meilleure distinction entre les biens personnels et professionnels, et une image plus établie auprès des clients.
💡 Astuce : la demande d’immatriculation doit aujourd’hui transiter par le guichet unique de l’INPI. Vous pouvez réaliser cette formalité en ligne par vous-même, ou choisir de vous faire accompagner par un professionnel comme Legalstart pour gagner du temps et sécuriser chaque étape.
Pour exercer en tant que closer freelance, certains outils facilitent l’activité au quotidien :
Ces éléments contribuent à renforcer la crédibilité et à améliorer l’organisation.
Une fois l’activité officiellement lancée, il est fréquent d’amorcer sa recherche de clients via :
Créer du contenu, interagir avec des entrepreneurs et proposer des appels découverte sont des pratiques efficaces pour obtenir ses premières missions.
Après chaque mission, garder le contact avec ses clients peut permettre de générer de nouvelles opportunités.
Un suivi soigné renforce la confiance, améliore la réputation et ouvre la voie à des collaborations régulières ou à des recommandations.
Un closer salarié gagne en moyenne entre 2.000 € et 6.000 € par mois, avec des commissions variables pouvant s’ajouter à sa rémunération fixe. En freelance, les revenus peuvent aller de 500 € à plus de 10.000 € par mois, selon les performances commerciales et les conditions du contrat.
La plupart des closers commencent par se former aux techniques de vente, parfois via des formations en ligne spécialisées. Il est courant de se faire la main sur des missions en freelance, en démarchant ses premiers clients dans un secteur ciblé.
La rémunération repose souvent sur un système de commissions, calculées en pourcentage du chiffre d’affaires généré. Certains closers négocient aussi un fixe mensuel, notamment lorsqu’ils s’engagent sur des missions régulières ou à long terme.
Principales sources législatives et réglementaires :
Léna Cazenave
Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.Fiche mise à jour le
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