D’un point de vue juridique, tant que vous avez uniquement rédigé des lettres de relance sans envoyer de lettre de mise en demeure, votre débiteur n'est ni en faute, ni en retard !
Autrement dit, tant que le débiteur n’a pas reçu de lettre de mise en demeure de payer, on suppose que le créancier n'a subi aucun préjudice ou qu'il a consenti une prorogation de délai à son débiteur.
La mise en demeure permet donc de faire courir les intérêts de retard (« moratoires ») et, le cas échéant, de demander des dommages et intérêts. Outre la pression qu’elle permet d’exercer sur le débiteur, elle constitue le préalable nécessaire à toute action judiciaire, comme l'injonction de payer.