Comment créer une start up en 5 étapes ? Le guide pratique 2025
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Le financement de startup joue un rôle déterminant dans la naissance et la croissance d’un projet innovant. Chaque source de financement raconte une stratégie différente, adaptée à votre vision et à vos ambitions.
Comprendre ces options vous aide à structurer un parcours solide et crédible dès les premières étapes. Legalstart vous en dit plus sur le financement de startup en France.
Mini-Sommaire
Une start-up est une jeune entreprise construite autour d’une idée nouvelle, encore en évolution, avec l’ambition de proposer un produit ou un service capable de transformer un marché. Son quotidien repose sur des phases de test, d’ajustement et de recherche de croissance rapide.
Les fondateurs avancent souvent dans un contexte mouvant, où chaque décision peut modifier la trajectoire, mais où l’innovation et l’agilité restent au cœur du projet.
Une start-up se distingue par sa capacité à explorer des pistes encore peu exploitées, à innover et à s’adapter très vite aux retours des utilisateurs.
Les premiers mois ressemblent souvent à un laboratoire où le produit évolue presque en continu :
Cette dynamique crée un environnement où les équipes avancent vite, testent beaucoup et acceptent d’ajuster leurs choix en fonction des opportunités.
La recherche d’un rythme soutenu, la volonté de conquérir rapidement un marché et la nécessité d’apprendre en permanence structurent la manière dont ces entreprises fonctionnent au quotidien.
Le modèle économique d’une start-up se construit généralement par étapes successives, à mesure que les retours clients et les données du marché s’accumulent.
Les fondateurs expérimentent différents formats : abonnement, freemium, tarification évolutive ou options complémentaires. Rien n’est figé, car l’objectif est de trouver un équilibre entre rentabilité et croissance.
Cette recherche d’un business model efficace s’accompagne souvent d’une logique “scalable”, c’est-à-dire la capacité à se développer sans que les coûts augmentent au même rythme.
En pratique : les statuts choisis, souvent SAS ou SASU (articles L227-1 à L227-20-1 du Code de commerce) pour leur flexibilité, permettent aussi d’accueillir facilement de nouveaux associés ou de modifier l’organisation au fil du développement.
La levée de fonds représente un levier fréquent lorsqu’un projet souhaite accélérer son développement, recruter, améliorer sa technologie ou se lancer à grande échelle.
Ce financement prend la forme d’une entrée au capital : les investisseurs injectent de l’argent et reçoivent en échange une part de la société. Plusieurs étapes existent, comme l’amorçage ou la Série A, chacune correspondant à un niveau de maturité différent.
À noter : même si ce mode de financement est courant, certaines start-ups préfèrent avancer grâce à l’autofinancement ou à des aides, selon le rythme de croissance recherché.
Les investisseurs accordent beaucoup d’importance à la vision, au potentiel du marché et à la solidité de l’équipe, au-delà de l’idée elle-même.
Comme toute entreprise, la start-up doit être immatriculée pour exister légalement, même si son fonctionnement est atypique. La demande se réalise en ligne et transite par le site du guichet unique de l’INPI, étape incontournable pour obtenir l’immatriculation.
Deux choix coexistent selon la manière dont les fondateurs souhaitent gérer cette phase :
Chercher un financement pour votre start-up ne se résume pas à remplir un dossier. Vous allez devoir montrer que votre projet tient la route, que votre idée répond à un besoin bien réel et que vous êtes capable d’en faire une entreprise solide.
Les financeurs recherchent avant tout de la clarté, une vision structurée et une équipe prête à porter le projet. Quand un dossier est bien préparé, on le sent : il inspire confiance, il donne envie, il raconte quelque chose. Et c’est souvent ce qui fait la différence.
Pour préparer votre recherche de financement, vous pouvez :
Votre étude de marché doit montrer que vous comprenez parfaitement le terrain sur lequel vous allez évoluer. Elle met en lumière votre cible, ses besoins, les solutions déjà existantes, les tendances du secteur et les risques potentiels.
Par exemple, si vous développez un service de logistique pour e-commerçants, présenter des chiffres sur la hausse des ventes en ligne et identifier les frustrations actuelles des entrepreneurs (délais, coûts, organisation) apportera un vrai poids à votre dossier.
Bon à savoir : mentionner les risques n’affaiblit jamais un dossier. Au contraire, cela montre une capacité d’analyse et une vision réaliste du marché.
Le business plan est l’outil qui donne de la structure à votre projet. Il met en lumière votre marché, votre stratégie commerciale, vos hypothèses de revenus, votre modèle économique et votre vision pour les prochaines années.
De nombreux entrepreneurs s’appuient sur un schéma simple : qui vous visez, comment vous générez des revenus et de quelle manière vous vous développez. Ce document offre aux financeurs une première lecture claire de votre ambition et de votre capacité à l’exécuter.
Le prévisionnel financier montre comment votre start-up va fonctionner sur le plan économique. Il présente vos charges futures, vos revenus estimés, vos coûts de développement, votre marge et vos besoins d’investissement pour votre start-up. L’objectif n’est pas d’obtenir des chiffres parfaits, mais d’expliquer clairement votre vision financière.
Par exemple, une start-up SaaS présente souvent le coût d’acquisition client, le churn potentiel, les dépenses techniques et l’évolution attendue des abonnements.
Bon à savoir : les financeurs apprécient les prévisionnels rédigés avec prudence, mais suffisamment ambitieux pour refléter le potentiel de la start-up.
Votre innovation doit être compréhensible et surtout utile. Les financeurs ne cherchent pas uniquement une idée brillante : ils veulent savoir en quoi elle change réellement la vie de vos utilisateurs. Mettre en avant un prototype, des tests utilisateurs, un premier retour positif ou une version bêta peut renforcer votre crédibilité.
Astuce : n’hésitez pas à rattacher votre innovation à une situation concrète observée sur le terrain. Votre discours en devient immédiatement plus percutant.
L’équipe constitue l’un des éléments les plus déterminants dans la décision d’un investisseur. Votre parcours et celui de vos associés doivent refléter la cohérence du projet.
Une expertise technique, des années d’expérience dans le secteur, une précédente aventure entrepreneuriale ou un réseau professionnel pertinent sont autant d’atouts à mettre en lumière.
Des résultats concrets, même limités, rassurent énormément un financeur. Cela peut être une landing page qui convertit, des interviews clients, un prototype testé, un client pilote, une liste d’attente active ou une preuve d’intérêt. Ces éléments montrent que vous avancez et que votre marché réagit favorablement à votre proposition.
Bon à savoir : les financeurs apprécient les projets qui ont déjà rencontré le terrain. Cela réduit l’incertitude et augmente la crédibilité du dossier.
Le montant que vous sollicitez doit être cohérent avec vos besoins réels. Vous devez donc préparer un plan de financement de start-up. De nombreux entrepreneurs détaillent les postes concernés : développement, marketing, recrutements clés, structuration juridique… Un financeur veut comprendre comment son apport sera utilisé et pourquoi ce montant vous permettra d’atteindre un cap stratégique.
Astuce : vous pouvez préparer deux versions. Un scénario “prudent” et un scénario “ambitieux”, ce qui montre que plusieurs trajectoires ont été envisagées.
Le pitch constitue souvent votre porte d’entrée auprès des financeurs. Un format très répandu suit 3 étapes :
L’objectif est d’être clair, humain et impactant. Beaucoup d’entrepreneurs s’entraînent avec un conseiller ou un incubateur afin de rendre leur prise de parole fluide, naturelle et mémorable.
Pour inspirer confiance, votre projet doit être juridiquement propre. La création de la société passe par une demande d’immatriculation en ligne, qui transite par le guichet unique de l’INPI.
Si vous souhaitez gérer l’ensemble des formalités seul, vous pouvez immatriculer votre société directement via ce guichet unique. Une autre option consiste à confier ces démarches à un professionnel comme Legalstart.
À retenir : une structure proprement immatriculée, avec des statuts bien rédigés et un capital clair, renforce nettement la crédibilité lors des rendez-vous.
Voici les différents modes de financement d’une start-up :
L’autofinancement repose entièrement sur vos propres ressources ou celles de vos associés. Cela peut être un apport en numéraire (argent), ou la mise à disposition d’un matériel déjà en votre possession : ordinateur haut de gamme, logiciel sous licence, prototype financé par vos économies…
Cette démarche offre une grande liberté, car vous gardez le contrôle total du projet. Elle permet aussi de tester une première version de votre idée rapidement, sans attendre un partenaire financier.
Bon à savoir : les financeurs perçoivent souvent l’autofinancement comme un signe d’engagement. Cela montre que vous croyez suffisamment à votre projet pour y investir vous-même, même modestement.
La love money correspond aux fonds que vous recevez de votre entourage : famille, amis, collègues proches. Ce soutien repose sur la confiance qu’ils ont dans votre projet (et souvent dans votre personnalité). C’est une ressource flexible, parfois sans intérêts, parfois avec un remboursement progressif selon vos capacités
En pratique : par exemple, une entrepreneure qui lance une marque d’accessoires responsables peut recevoir 3.000 € de sa sœur pour financer son premier stock.
Le prêt bancaire pour start-up reste un mode de financement classique, mais souvent exigeant. Les banques s’appuient sur votre business plan, votre prévisionnel et votre capacité à apporter des garanties. Elles cherchent à savoir si votre modèle a une chance raisonnable de générer suffisamment de revenus pour rembourser le prêt.
Bon à savoir : les banques accordent rarement un prêt sans capitaux propres. Le simple fait d’avoir mobilisé vos proches ou vos économies peut renforcer votre crédibilité.
Le crowdfunding consiste à présenter votre projet sur une plateforme dédiée et à solliciter le public. Cette méthode est très intéressante si votre produit est visuel, grand public ou créatif, car elle combine financement et visibilité.
Vous pouvez recevoir :
En pratique : par exemple, une start-up qui conçoit une gourde connectée peut lancer une campagne de précommandes et récolter les premiers financements tout en validant son marché.
Bon à savoir : une campagne réussie attire souvent l’attention de futurs partenaires : investisseurs, journalistes, incubateurs…
Les business angels sont des investisseurs individuels qui misent sur votre start-up très tôt, souvent avant même les premiers revenus. Ils investissent leur argent personnel, mais aussi leur expérience. Beaucoup sont d’anciens entrepreneurs qui connaissent exactement les difficultés que vous traversez.
En pratique : lorsqu’un business angel investit 30.000 €, il peut également ouvrir son réseau et vous présenter des contacts précieux.
Les sociétés de capital-risque investissent dans des start-ups à fort potentiel de croissance, en échange de parts dans votre entreprise. Elles interviennent généralement après les premières preuves de traction : chiffres d’acquisition, premiers clients, croissance cohérente.
À noter : les fonds recherchent surtout la scalabilité, un modèle qui peut augmenter rapidement son volume sans multiplier ses coûts.
Les incubateurs offrent souvent un pack d’accompagnement : bureaux, ateliers, coaching, réseau, accès à des experts, et parfois une aide financière ou un prêt d’amorçage. Pour intégrer ce type de structure, il faut généralement déposer un dossier et passer un oral.
Les concours d’innovation offrent parfois des dotations financières, des accès à des accélérateurs, des accompagnements ou de la visibilité médiatique.
Ainsi, une start-up qui développe un outil d’aide aux personnes malvoyantes peut remporter un concours d’innovation sociale et obtenir 15.000 € de subvention.
Les aides publiques aux start-up peuvent prendre différentes formes : exonérations, subventions, prêts d’honneur, bourses, dispositifs pour l’innovation, soutiens régionaux… Bpifrance et la French Tech proposent notamment des programmes très appréciés des jeunes entreprises.
Certaines start-ups proposent à leurs premiers collaborateurs de rejoindre l’aventure en échange d’une rémunération mixte : salaire réduit + parts de l’entreprise (BSPCE, actions gratuites, stock-options).
C’est un moyen de renforcer l’équipe sans supporter immédiatement une masse salariale élevée.
Lorsque votre start-up prend une ampleur significative, une banque d’investissement peut vous accompagner pour une introduction en bourse. Cette étape permet à des milliers de personnes d’acheter vos actions.
Tableau récapitulatif : avantages et limites des principaux financements
|
Mode de financement |
Avantages |
Limites |
|
Autofinancement |
Liberté totale, crédibilité auprès des financeurs |
Ressources limitées |
|
Love money |
Flexible, rapide, peu ou pas d’intérêts |
Risques relationnels si échec |
|
Prêt bancaire |
Montants plus élevés, cadre clair |
Garanties obligatoires |
|
Crowdfunding |
Visibilité, validation du marché |
Communication très exigeante |
|
Business Angels |
Accompagnement + réseau |
Dilution du capital |
|
Capital-risque |
Accélération forte |
Forte exigence de croissance |
|
Incubateurs |
Coaching + financements + réseau |
Sélection parfois stricte |
|
Concours |
Subventions + visibilité |
Résultats incertains |
|
Aides publiques |
Soutien financier non dilutif |
Conditions d’éligibilité |
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Timothée Rambaud
Fiche mise à jour le
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