
Immobilisation corporelle : principe, valorisation et comptabilisation
Thomas Wittenmeyer
Diplômé de l'ESSEC Business School.
Le cut-off est une notion clé en comptabilité qui permet de rattacher chaque charge et chaque produit à l’exercice comptable auquel ils se rapportent.
Ce principe garantit une image fidèle de l’activité de l’entreprise sur une période donnée et assure la cohérence des comptes annuels. Legalstart vous explique tout pour bien comprendre et appliquer le cut-off comptable.
Mini-Sommaire
Par définition, le cut off est un terme employé pour désigner le fait d’arrêter les comptes, afin de séparer chaque exercice comptable. Il désigne, par extension, toutes les procédures utilisées afin d’affecter au bon exercice chaque opération comptable. Il inclut toutes les écritures d’inventaire, notamment les charges, les produits et les factures.
L’exercice du cut-off est délicat lorsque la date de clôture est proche. Il s’agit alors de distinguer à quel exercice appartiennent chaque charge et produit, afin d’obtenir une image fidèle des comptes. C’est l’expert-comptable qui se charge de ces opérations.
☝️ Bon à savoir : un cut off peut également être mené lors d’un audit, ou bien lorsque la société doit produire un état financier en cours d’exercice comptable.
Le cut-off est nécessaire pour éviter que le résultat des comptes ne soit sous-évalué, ou au contraire surévalué.
Ce contrôle permet de relever certaines anomalies, notamment :
Il peut ainsi relever des charges constatées d’avance, un mauvais calcul des écritures de régulation, des factures à établir ou encore des factures non parvenues d’avance.
Cela s’explique par le fait que certaines factures soient parvenues après la date de clôture de l’exercice comptable, ou bien qu’il y ait une erreur dans une retranscription comptable.
Il peut arriver que certaines écritures comptables nécessitent une correction après la clôture de l’exercice, notamment en cas d’erreur ou d’oubli.
Ces ajustements doivent respecter les règles du cut-off pour garantir la fiabilité des comptes. Ils font généralement l’objet d’écritures d’inventaire ou de régularisation.
Le cut-off entraîne couramment des ajustements, que ce soit au niveau des postes du bilan ou du compte de résultat.
Les ajustements les plus courants sont les suivants :
Ces situations peuvent concerner les éléments suivants :
📝 À noter : il est important de comptabiliser les ajustements réalisés dans un journal dédié. Il peut s’agir d’un journal d’opérations d’inventaire ou bien un journal d’opérations diverses (ou journal des OD).
Le cut-off comptable s’effectue en contrôlant chaque facture de vente et d’achat. Afin d’attribuer chaque élément au bon exercice comptable, l’expert-comptable consulte les journaux de vente et d’achat des mois précédents et suivants le cut off.
Il les compare ensuite avec les pièces justificatives, en vérifiant les éléments suivants :
Il convient aussi d’évaluer ces éléments par rapport aux mouvements de stocks.
Au cours de ces comparaisons, l’expert-comptable relève :
💡 Astuce : il est recommandé de commencer le cut-off comptable avant la date de clôture de l’exercice, afin de limiter les ajustements postérieurs.
La révision des comptes peut être optimisée en adoptant les démarches suivantes :
Lors d’un test de cut-off comptable, il est essentiel de vérifier que chaque opération est bien rattachée à la bonne période comptable, afin de garantir la fiabilité des comptes annuels.
Ce contrôle intervient après :
Cela implique notamment de repérer :
Le test de cut-off permet ainsi de corriger les anomalies et d’établir des comptes sincères, utiles pour le pilotage de l’activité comme pour rassurer des tiers (investisseurs, partenaires financiers, etc.).
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Pour clôturer un exercice comptable, il est nécessaire de terminer l’enregistrement des écritures comptables. Un cut off est alors mené, afin de rattacher chaque charge et produit à la bonne année comptable. Il faut ensuite rassembler toutes les pièces justificatives nécessaires pour établir le bilan comptable. L’entreprise doit enfin déposer ses comptes annuels auprès de l’administration fiscale.
Les opérations diverses (OD) représentent toutes les opérations qui ne se réfèrent ni aux ventes, ni aux achats, ni à la trésorerie de l’entreprise. Elles sont comptabilisées dans le journal des OD. Il convient de distinguer les OD centralisatrices, qui ont le compte tiers (classe 4) comme contrepartie, et les OD réparatrices, qui quant à elles correspondent aux régularisations des écritures comptables des autres journaux.
Le compte 437 est sollicité pour les cotisations dues aux autres organismes sociaux, tels que la mutuelle, la prévoyance ou la retraite.
Le cut-off bancaire désigne la vérification que toutes les opérations bancaires (encaissements, décaissements, virements…) sont bien enregistrées dans le bon exercice comptable. Cela permet d’éviter les décalages de trésorerie entre deux périodes et d’assurer une comptabilité fidèle à la réalité financière de l’entreprise.
Le cut-off client consiste à s’assurer que toutes les factures de vente ont été comptabilisées dans l’exercice correspondant à la date de livraison ou de prestation. L’objectif est de ne pas comptabiliser des produits dans une mauvaise période, ce qui fausserait le chiffre d’affaires de l’exercice.
Principale source législative et réglementaire :
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Thomas Wittenmeyer
Diplômé de l'ESSEC Business School.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.Fiche mise à jour le
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