
Contrat d’extra : quelles sont les règles à connaître ?
Léna Cazenave
Le ticket de caisse de restaurant est bien plus qu’un simple reçu remis après paiement. Il constitue une preuve d’achat, un outil de traçabilité comptable et un document encadré par la réglementation.
Sa forme, son contenu et son usage répondent à des obligations précises, tant pour le restaurateur que pour le client. Legalstart vous en dit plus sur le ticket de caisse de restaurant.
Mini-Sommaire
Un ticket de caisse de restaurant est un justificatif imprimé par le restaurateur à la suite d’un encaissement. Il détaille l’ensemble des prestations vendues :
Ce document constitue une preuve de transaction pour le client, mais surtout un élément essentiel pour le suivi comptable de l’établissement. Il s’inscrit dans un processus de traçabilité imposé par la réglementation fiscale.
☝️ Bon à savoir : en restauration, le ticket de caisse alimente également le « Z de caisse », un rapport qui regroupe toutes les transactions de la journée et facilite le suivi quotidien des recettes. Les logiciels de caisse modernes vont plus loin : ils centralisent les données de ventes, gèrent les stocks, et permettent une lecture rapide de la performance commerciale.
Le ticket de caisse de restaurant, la note et la facture sont trois documents liés à une dépense, mais chacun remplit un rôle distinct et obéit à des exigences différentes.
Le ticket de caisse est un reçu remis immédiatement après le paiement. Il prouve qu’une vente a été effectuée, mentionne les produits ou les services consommés, leur prix, la date, le montant total TTC et parfois le moyen de paiement. Il n’inclut ni les coordonnées du client ni les mentions légales exigées dans le cadre d’une relation entre professionnels.
🛠️ En pratique : il peut suffire pour une note de frais si les informations sont suffisamment précises.
La note, quant à elle, est souvent utilisée dans les petits établissements de restauration. Elle est rédigée à la main ou imprimée pour indiquer le montant dû avant le paiement. Elle sert de support temporaire, notamment lorsqu’aucun système de caisse automatisé n’est utilisé.
⚠️ Attention : elle ne remplace ni une facture ni un ticket de caisse certifié, et ne suffit pas pour justifier une dépense professionnelle ou comptable.
La facture est un document réglementé. Elle est obligatoire dans certaines situations :
Contrairement au ticket ou à la note, elle comporte des mentions précises : identité complète du vendeur et de l’acheteur, numérotation unique, montant HT et TTC, taux de TVA, conditions de règlement, etc.
📌 À retenir : c’est le seul document reconnu pour la déduction de la TVA ou pour la comptabilité d’entreprise.
Depuis le 1er août 2023, les restaurateurs ne sont plus tenus d’imprimer systématiquement un ticket de caisse pour chaque transaction. L’impression n’est obligatoire que si le client en fait la demande, quel que soit le montant payé. Il revient donc au client d’exprimer ce besoin au moment du règlement.
⚠️ Attention : une exception s’applique dès lors que la prestation atteint ou dépasse 25 € (TVA incluse). Dans ce cas, le restaurateur doit obligatoirement éditer et remettre un ticket, même si le client ne le réclame pas. Cette exigence vise à garantir un niveau de transparence renforcé pour les transactions importantes.
Le restaurateur doit conserver son propre exemplaire à des fins comptables pendant une durée minimale de 2 ans. Qu’il soit imprimé ou dématérialisé, le ticket constitue un élément de preuve des recettes perçues, et peut être exigé lors d’un contrôle fiscal.
Pour éditer un ticket de caisse de restaurant, il est nécessaire de disposer d’un logiciel ou d’une caisse enregistreuse certifiée conforme aux exigences légales (notamment la norme NF525 pour les établissements assujettis à la TVA).
Le format standard d’un ticket de caisse de restaurant est un rouleau de papier thermique d’environ 57 mm de large. Ce format est compatible avec la majorité des caisses enregistreuses et permet une impression rapide et compacte.
Le ticket est généralement de petite longueur, adaptée à la taille de la commande, et peut être imprimé ou dématérialisé (email, SMS, QR code).
Des alternatives au ticket papier existent, bien qu’elles ne soient pas imposées par la réglementation. Il est possible de proposer un e-ticket au client via différents canaux :
Ce choix permet de limiter l’impression, tout en conservant une trace numérique de l’achat.
Un ticket de caisse de restaurant doit comporter plusieurs éléments obligatoires pour être conforme à la réglementation :
Sur un ticket de caisse de restaurant, chaque chiffre correspond à une information précise liée à la transaction. Apprendre à les interpréter permet de mieux comprendre la structure du ticket et de retrouver rapidement les éléments utiles en cas de besoin.
Comme dans notre exemple de ticket de caisse, la date et l’heure figurent en haut ou en bas du ticket : elles précisent le moment exact de la transaction. Le montant total TTC est généralement affiché de manière visible à la fin de la liste des articles, souvent juste au-dessus ou au-dessous de la mention du moyen de paiement.
Lorsqu’un paiement par carte est effectué, plusieurs éléments chiffrés sont visibles :
Le ticket peut aussi indiquer si l’opération est passée en débit immédiat ou en paiement différé (crédit).
Les prix unitaires sont inscrits à droite de chaque article ou prestation commandée. En dessous, s’affichent souvent :
Certains tickets comportent aussi un numéro de ticket ou de transaction, utile pour retrouver une vente spécifique dans les enregistrements du restaurateur.
Enfin, si une réduction a été appliquée, le montant de la remise est précisé et déduit du total.
Oui, le restaurateur a l’obligation de conserver un duplicata de chaque ticket de caisse pendant au moins 2 ans, à des fins de contrôle comptable et fiscal. Le client, lui, peut le garder s’il souhaite un justificatif d’achat ou pour ses notes de frais.
Oui, à condition qu’il comporte toutes les mentions nécessaires (montant, date, détail des achats, TVA, etc.). Il est valable pour justifier une dépense dans le cadre d’une note de frais ou d’une comptabilité professionnelle.
Un restaurant n’est pas obligé d’utiliser une caisse enregistreuse, sauf s’il est assujetti à la TVA. Dans ce cas, il doit utiliser un logiciel ou système certifié garantissant l’inaltérabilité, la sécurisation et la conservation des données.
Principales sources législatives et réglementaires :
Note du document :
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Léna Cazenave
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