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Fiches pratiques Créer une entreprise Accompagnement Comment devenir son propre patron ? Le guide complet

Comment devenir son propre patron ? Le guide complet

Pierre Aïdan - Image

Pierre Aïdan

Docteur en droit et diplômé de Harvard.

(String: https://fs.hubspotusercontent00.net/hubfs/2323153/factsheet/assets/association_interet_general.jpeg)

Vous souhaitez devenir votre propre patron en créant votre entreprise, mais vous ne savez peut-être pas comment vous y prendre. Pas de panique ! Vous êtes au bon endroit.

Quels sont les avantages à devenir son propre patron ? Comment devenir son propre patron ? Peut-on l’être sans argent ou en restant salarié ? On fait le point sur ces questions. 

Mini-Sommaire

Qui peut devenir son propre patron ?

Avant de voir comment devenir son propre patron, vous devez vérifier que vous remplissez bien toutes les conditions requises pour ouvrir votre propre entreprise.

Quelle formation pour devenir son propre patron ?

Pour devenir son propre patron, il n’existe pas de formation à proprement parler. Bien qu’il existe des parcours entrepreneuriat dans les écoles de commerce par exemple, aucune formation spécifique n’est exigée pour se lancer à son compte. En effet, le stage de création d’entreprise proposé par la Chambre du commerce et de l’artisanat (CMA) est désormais facultatif. 

Cependant, pour exercer une profession réglementée, il est obligatoire d’avoir obtenu le diplôme correspondant. C’est notamment le cas pour les avocats, les notaires, les médecins, les experts-comptables, certains artisans, etc. 

D’autre part, quelle que soit l’activité exercée, il est préférable d’avoir un bagage solide pour pouvoir la réaliser en étant son propre patron. À défaut, il risque d’être difficile de trouver des clients, de les fidéliser et de se faire recommander. 

En pratique : il est tout à fait possible de devenir son propre patron en étant autodidacte (hors profession réglementée). Dans ce cas, une expérience solide peut compenser l’absence de diplôme.

Les conditions pour ouvrir une entreprise

Pour devenir entrepreneur, quel que soit le statut juridique choisi, vous devez remplir plusieurs conditions :

  • être majeur ou un mineur de 16 ans émancipé ;
  • avoir la nationalité française, être ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne ou avoir un titre de séjour permettant de créer une entreprise ;
  • avoir la capacité juridique ;
  • ne pas faire l’objet d’une interdiction de gérer.

Peut-on devenir son propre patron en étant salarié ?

Peut-on être salarié et créateur d’entreprise ? En pratique, monter son entreprise tout en restant salarié en parallèle vous permet de vous lancer dans l’entrepreneuriat avec prudence. Le cumul des deux activités vous offre notamment une sécurité financière les premières années d’activité. 

Toutefois, il existe des limitations selon votre situation et l’activité que vous souhaitez effectuer. 

Tout d’abord, vous pouvez créer une entreprise et rester salarié en parallèle, quelle que soit votre activité (commerciale, artisanale ou libérale) et la nature du contrat (CDI, CDD, intérim, etc.). 

Bon à savoir : pour cumuler le statut de fonctionnaire et d’entrepreneur, des conditions strictes sont à respecter.

En outre, il faut savoir qu’il existe des contraintes directement liées à vos obligations en tant que salarié. En effet, il est nécessaire de vérifier que votre contrat de travail ne comporte pas de clause d’exclusivité ou de non-concurrence au profit de votre employeur. 

De plus, un salarié a toujours un devoir de loyauté envers son employeur. Concrètement, cela signifie plusieurs choses :

  • Informer son employeur de son projet de création d’entreprise s’il concerne le même domaine ou les mêmes clients que l’entreprise de l’employeur ;
  • Ne pas parler de l’entreprise de son employeur de manière négative ;
  • Ne pas travailler pour son propre projet durant les heures salariées ;
  • Ne pas utiliser le matériel mis à disposition par l’employeur pour son activité d’auto-entrepreneur.

Attention : ce devoir de loyauté persiste même après la rupture du contrat de travail qui vous liait à votre employeur. Autrement dit, en tant qu’ex-salarié, vous ne pouvez pas exercer une quelconque concurrence déloyale à l’encontre de votre ancien employeur. En cas de non-respect de ce devoir, vous risquez par exemple l’interdiction d’exercice de votre activité.

Devenir son propre patron : quels avantages et inconvénients ?

Devenir son propre patron peut être le rêve de nombreuses personnes. Toutefois, comme toute activité professionnelle, cela présente aussi bien des avantages et des inconvénients dont il faut avoir conscience avant de se lancer.

Devenir son propre patron : les avantages

Devenir son propre patron offre plusieurs avantages dont l’indépendance et l’autonomie. Vous choisissez vos horaires, vos activités, vos clients, etc. En bref, vous devenez libre en ce sens que vous vous organisez comme bon vous semble. Il n’y a plus de supérieur hiérarchique au-dessus de vous pour contrôler vos tâches. 

C’est également l’opportunité de vivre de votre passion. C’est à vous de choisir le domaine qui vous passionne et qui vous convient le mieux. Vous ne serez plus jamais contraint de travailler dans un univers qui ne vous enchante pas. 

Devenir son propre patron est aussi un excellent moyen de relever des défis et de donner vie à ses ambitions. Avoir sa propre entreprise peut être synonyme d’un rêve que vous souhaitez réaliser depuis longtemps, ou tout simplement un défi que vous voulez relever. Dans tous les cas, il s’agit de satisfaire votre goût du défi tout en donnant un certain sens à sa vie qui sera ponctuée d’objectifs à plus ou moins long terme !

Enfin, se lancer à son compte peut être une source de revenus importante. Selon votre situation actuelle, monter son entreprise peut vous être plus profitable. Toutefois, sachez que l’année du lancement de votre projet a des chances d’être financièrement difficile. Réussir son projet demande une certaine persévérance.

Devenir son propre patron : les inconvénients

Cependant, être son propre patron présente aussi certains inconvénients. On pense notamment aux risques que prend un entrepreneur, notamment d’un point de vue financier. En effet, l'entrepreneuriat rime souvent avec une certaine instabilité financière, et selon le statut choisi, vous pouvez aussi engager votre patrimoine personnel. 

Dès lors, devenir son propre patron implique d’importantes responsabilités. Vous êtes non seulement responsable du développement et de la pérennité de votre activité, mais aussi du sort de vos salariés, le cas échéant. 

Par ailleurs, être à son compte, c’est souvent accepter de fournir un travail conséquent. Être son propre patron ne signifie pas que vous passez moins de temps à travailler. Vous aurez à gérer des tâches administratives ou comptables supplémentaires que vous n’aviez sans doute pas à effectuer auparavant. Cela peut même empiéter sur votre vie personnelle dans certains cas.

Quelles étapes suivre pour devenir son propre patron ?

Pour devenir son propre patron et mettre toutes les chances de son côté pour réussir son projet entrepreneurial, il est nécessaire de suivre plusieurs étapes :

  1. avoir une idée d’entreprise ;
  2. réaliser une étude de marché ;
  3. rédiger un business plan ;
  4. financer son projet ;
  5. choisir son statut ;
  6. réaliser les formalités de création d’entreprise.

Avoir une idée d’entreprise

Il est primordial de bien définir une idée selon vos envies (quel domaine ? quel type d’activité ? quand commencer ?), vos ressources (financières, matérielles, techniques, compétences, etc.), et surtout votre motivation. En effet, monter un projet entrepreneurial peut être fastidieux bien que passionnant. En ce sens, l’idée doit vous être adéquate à tous les niveaux pour être sûr de pouvoir continuer à avoir de la détermination malgré les possibles incertitudes et de surmonter d’éventuelles difficultés financières. 

De manière générale, une bonne idée de création d’entreprise :

  • répond à une réelle demande du public ;
  • permet de concilier travail et passion ;
  • respecte vos attentes ;
  • permet de mettre en œuvre vos compétences.

Réaliser une étude de marché

Une fois que vous avez dessiné les contours de projet, il est important de le confronter à la réalité du marché en réalisant une étude de marché. Cet exercice va vous permettre de connaître vos concurrents, afin de d’identifier leurs forces et leurs faiblesses, ainsi que les opportunités et les menaces pour vous. Cela vous aidera également à vous positionner et affiner votre offre de produits ou de services. 

D’autre part, l’étude de marché permet d’apprendre à connaître votre clientèle cible : quelles sont ses attentes ? Ses habitudes ? Ses comportements ? Est-ce que les offres actuelles lui donnent satisfaction ? Etc. 

C’est en récoltant toutes ces informations sur votre cible que vous pourrez créer une offre de produits et de services parfaitement adaptée. Cela vous aidera aussi pour formuler les arguments commerciaux, définir votre stratégie marketing etc.

Rédiger un business plan

Le business plan est un document à la fois synthétique et complet qui permet de présenter votre projet de manière exhaustive. Il retrace votre histoire, votre démarche, présente votre offre, votre positionnement, votre marché, explique vos choix, reprend votre business model et votre stratégie commerciale. Il comporte aussi tout un volet financier avec un budget prévisionnel sur 3 à 5 ans. 

Ce document permet de s’assurer que votre projet est viable et rentable à terme.

Financer son projet

Si vous n’avez pas suffisamment de fonds personnels pour assurer toutes les dépenses afin de mener à bien votre projet, sachez qu’il existe différents types de financement pour la création d’entreprise. 

Le financement externe peut notamment prendre l’une des formes suivantes :

  • L’emprunt bancaire ;
  • Le financement participatif (crowdfunding) ;
  • Le BSA-AIR (pour les nouvelles start-ups). 

Bon à savoir : par opposition aux sociétés, il est beaucoup plus difficile pour les entrepreneurs individuels (entreprise individuelle, auto-entreprise) d’obtenir un emprunt.

Par ailleurs, il existe de nombreuses aides au financement d’entreprises. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre fiche concernant les aides au financement de projet. 

Toutefois, avant d’effectuer une demande de financement, vous devez faire une estimation des sommes nécessaires au lancement de votre projet. Pour vous aider, nous avons mis en place un simulateur permettant de donner une estimation des frais de création de votre entreprise. Vous pouvez librement vous en servir ici :  

Choisir son statut juridique

Quand on se pose la question de comment devenir son propre patron, le choix du statut juridique intervient assez rapidement. En effet, en fonction de la forme juridique choisie, cela va avoir des conséquences sur les formalités à accomplir, les obligations de l’entreprise, mais aussi le régime fiscal et social. On peut ranger les statuts juridiques en deux grandes catégories : les statuts juridiques qui permettent de se lancer en nom propre et ceux qui nécessitent de créer une société. 

Devenir son propre patron en exerçant en nom propre

Si vous voulez devenir votre propre patron, sans vous associer et sans créer une personne morale (société), vous pouvez devenir entrepreneur individuel (EI). Ce statut vous permet d’exercer votre activité en nom propre. 

En tant qu’entrepreneur individuel, vous êtes soumis à l’impôt sur le revenu, mais vous pouvez opter pour l’impôt sur les sociétés si cela vous est plus favorable au regard de la situation de votre foyer fiscal. Vous relevez du régime des travailleurs non-salariés (TNS) avec un taux de cotisations sociales de 45%. 

L’entrepreneur individuel a des obligations comptables puisqu'il doit tenir certains registres comptables et déposer ses comptes annuels. 

En EI, il est possible d’opter pour le régime de la micro-entreprise qui est un régime simplifié qui fonctionne comme suit :

  • obligation de respecter des plafonds de chiffre d’affaires annuels (77.700 € HT pour la prestation de services et 188.800 € HT pour l’achat revente) ;
  • obligation de déclarer son chiffre d’affaires chaque mois ou chaque trimestre, même s’il est de zéro ;
  • assujettissement au régime des TNS avec un taux de cotisations plus bas en fonction de l’activité exercée, et pas de cotisations sociales en l’absence de chiffre d’affaires ;
  • soumission au régime de l’impôt sur le revenu avec option possible pour le versement libératoire sous certaines conditions. 

À noter : en micro-entreprise, vous ne pouvez pas déduire vos charges de votre chiffre d’affaires. Néanmoins, un abattement forfaitaire est appliqué lors de votre déclaration de revenus annuelle.

Créer une société pour devenir son propre patron

Pour devenir son propre patron, il est aussi possible de créer une société. 

Bon à savoir : il est possible de créer certaines sociétés seul. C’est le cas de l’EURL et de la SASU qui sont les formes unipersonnelles de la SARL et de la SAS. Leur fonctionnement est similaire à celui des versions classiques sauf qu’il y a un associé unique.

Pour créer une SAS, une SASU, une SARL ou une EURL, le capital social minimum est de 1 euro. Et dans toutes ces formes sociales, la responsabilité des associés est limitée au montant de leur apport. 

La SARL et l’EURL sont dirigées par un gérant qui est affilié au régime des TNS s’il s’agit de l’associé majoritaire ou unique. Si le gérant est un associé minoritaire ou égalitaire ou s’il n’est pas associé mais rémunéré pour son mandat social, il relève du régime des assimilés-salariés. Dans les autres cas, le gérant n’a pas de protection sociale. Le régime fiscal par défaut est celui de l’impôt sur le revenu, mais il est possible d’opter à tout moment pour l’IS. 

Bon à savoir : en SARL, le nombre maximum d’associés est de 100, tandis qu’il n’y a pas de limite en SAS.

La SAS et la SASU sont dirigées par un président. Celui-ci est affilié au régime des assimilés-salariés s’il est rémunéré pour ses fonctions avec un taux de cotisation de 82 % et l’obligation d’éditer des bulletins de salaire, sinon il n’a pas de régime social. Le régime fiscal par défaut est celui de l’IS, mais il est possible d’opter pour l’IR pour les cinq premiers exercices comptables.

Astuce : micro-entreprise, SASU, EURL... Chaque statut a ses avantages et ses contraintes. Legalstart vous donne toutes les clés en main pour choisir la structure la plus adaptée à votre projet et à vos besoins.

Réaliser les formalités de création d’entreprise

En fonction du statut juridique choisi, les démarches à accomplir pour créer votre entreprise diffèrent. 

Pour créer une EI, avec option pour la micro-entreprise ou non, il faut faire une demande d’inscription sur le guichet unique des formalités des entreprises. Vous pouvez faire cette démarche vous-même ou la confier à un professionnel. 

Pour créer une société, il faut réaliser plusieurs formalités successives :

  1. rédiger les statuts ;
  2. déposer le capital social chez un notaire ou dans une banque ;
  3. publier un avis de création dans un journal d’annonces légales (JAL) ;
  4. déposer une demande d’immatriculation en ligne sur le site du guichet unique. 

Bon à savoir : en choisissant Legalstart pour la création de votre entreprise, vous profitez d'un accompagnement dédié tout au long du processus. Notre service inclut la préparation de votre dossier, la collecte des documents nécessaires et la soumission de votre dossier via le Guichet Unique de l'INPI. Simplifiez votre démarche entrepreneuriale avec Legalstart, où nous veillons à la conformité et à la rapidité de vos formalités administratives.

Quel budget pour devenir son propre patron ?

L’enveloppe à prévoir pour devenir son propre patron dépend de plusieurs facteurs :

  • l’activité exercée ;
  • la nécessité d’avoir un local ou non et donc un loyer ou un prêt à payer ;
  • la nécessité d’acheter ou non du matériel, des outils, des matières premières, etc. ;
  • la localisation ;
  • la réalisation des démarches par vous ou par un professionnel ; 
  • etc.

À noter : si vous êtes demandeur d’emploi, il existe des aides France Travail pour les créateurs et les repreneurs d’entreprise.

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