
Immobilisation corporelle : principe, valorisation et comptabilisation
Thomas Wittenmeyer
Diplômé de l'ESSEC Business School.
En comptabilité, la notion de charges regroupe plusieurs types de coûts ou de dépense pour une entreprise. Les charges exceptionnelles se distinguent par le fait qu’elles apparaissent dans des circonstances spécifiques et ne participent pas à l’activité d’exploitation normale de la société. Définition, intérêt et comptabilisation, Legalstart répond à vos questions sur les charges exceptionnelles.
Mini-Sommaire
Ce terme désigne toute dépense qui n’est pas liée à l’activité courante de l’entreprise, et qui advient au cours d'événements inattendus. Les frais liés à des licenciements, un sinistre ou des pénalités prononcées par l’administration fiscale sont des exemples de charges exceptionnelles.
Elles ont généralement un impact faible sur le résultat. Dans la pratique, les comptables ne les intègrent pas dans le calcul du résultat d’exercice. Cependant, ils notent les charges exceptionnelles dans le compte de résultat et les soldes intermédiaires de gestion (SIG).
C’est pourquoi ces professionnels produisent ainsi à la fois un résultat récurrent et un résultat total. Cela permet de mieux appréhender l’impact de ces charges sur les finances générales de l’entreprise.
📝 À noter : il est important d’anticiper ces charges exceptionnelles lors de l’établissement d’un plan de financement.
Bien que les charges exceptionnelles aient généralement un impact faible sur le résultat d’une entreprise, elles doivent être comptabilisées pour plusieurs raisons :
Pour rappel, la formule d’évaluation des opérations non courantes est la suivante :
Rentabilité des opérations non-courantes = (résultat exceptionnel/Chiffre d’affaires hors taxe)*100
En pratique, la comptabilisation des charges exceptionnelles consiste à débiter un compte de la classe 67 et à créditer le compte 512 (banque) le plus souvent. Le compte de classe 67 à sélectionner diffère selon la nature de la charge :
Les opérations de gestion regroupent les frais réclamés par des partenaires financiers ou l’administration fiscale. Il regroupe notamment les pénalités de contrat, les amendes ou encore les créances irrécouvrables.
Le compte 671 est à débiter. La sous-section à sélectionner dépend de la nature de la charge :
Ces charges exceptionnelles sur les opérations en capital concernent les ventes d'actifs immobilisés. Leur montant correspond à la valeur résiduelle du bien. Leur comptabilisation s’effectue grâce au compte 675 (valeurs comptables des éléments d’actifs cédés). La sous-section concernée varie selon la nature du bien immobilisé :
☝️ Bon à savoir : il convient de comptabiliser la valeur résiduelle du bien, une fois soustrait le total des amortissements cumulés.
Les charges sur exercices antérieurs correspondent aux charges qui n’ont pas été enregistrées au cours de l'exercice précédent. Cette situation arrive notamment lorsqu’une entreprise réceptionne une facture après avoir clôturé ses comptes. Il peut s’agir aussi d’une réévaluation des provisions, d’une régulation de charges estimées ou encore d’une correction d’une erreur comptable.
Pour enregistrer une charge sur exercice antérieur, il convient alors de débiter le compte 672. En contrepartie, il faut créditer selon la situation :
Au terme de l’exercice comptable, il convient de solder le compte 672. Les charges sont alors réparties dans d’autres comptes en fonction de leur nature.
📝 À noter : une charge sur exercice antérieur ne peut pas être déduite sur l’exercice en cours. Il convient de faire une déclaration rectificative si cette charge a une conséquence importante sur votre résultat imposable, à condition que les délais le permettent.
Les autres charges exceptionnelles sont à comptabiliser dans le compte 618, en fonction de leur nature :
En comptabilité, un produit exceptionnel ne se rapporte pas au cycle normal d’exploitation d’une société. On parle aussi d’encaissement. Il est comptabilisé dans le compte 77, en contrepartie du compte 67 (charges exceptionnelles).
En comptabilité, la notion de charge regroupe les charges décaissables et non-décaissables, les charges d’exploitation, les charges financières, les charges exceptionnelles, les charges à payer et les charges constatées d’avance.
Les comptes 67 correspondent aux charges exceptionnelles. Cette section regroupe notamment le compte 671 (charges exceptionnelles sur opérations de gestion), le compte 672 (charges sur exercice antérieur) et le compte 678 (autres charges exceptionnelles).
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Thomas Wittenmeyer
Diplômé de l'ESSEC Business School.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.Fiche mise à jour le
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