
Ouvrir un magasin en 2025 : les étapes clés
Léna Cazenave
Vous êtes passionné par le vélo ? Vous avez envie d’ouvrir un magasin de vélos ? Sachez que vous visez un marché en pleine expansion. En effet, les Français pédalent de plus en plus, que ce soit pour le loisir ou pour aller travailler. Vous vous demandez alors certainement quelles sont les conditions pour ouvrir un magasin de vélos ? Franchise ou en indépendant, choix du statut juridique, budget, démarches administratives : Legalstart fait le point pour vous aider à vous lancer.
Mini-Sommaire
Un magasin de vélo est un commerce qui propose la vente et/ou la réparation de vélos neufs ou d’occasion. Des services additionnels peuvent être fournis, comme la location de cycles ou la vente d’accessoires. Ces commerces s’adressent à une clientèle variée, du début au sportif en passant par les familles.
Il existe plusieurs typologies de magasins :
☝️ Bon à savoir : le code APE d’un magasin de vélo est le 47.63Z - Commerce de détail d'articles de sport en magasin spécialisé.
Tout passionné a la possibilité d’ouvrir un tel établissement.
L’entrepreneur est avant tout un passionné de vélo. Il maîtrise les spécificités de chaque type de vélo et les spécialités de chaque marque. Il est en mesure d’identifier les causes d’une panne, et de repérer les éléments à changer.
C’est aussi un professionnel doué d’un bon sens de l’écoute et du conseil. Il discute en direct avec ses clients et doit pouvoir vulgariser facilement les aspects techniques de cette pratique sportive.
Le fondateur doit aussi avoir une bonne maîtrise de la gestion d’un commerce au quotidien. Stock, comptabilité, équipes… : son profil polyvalent lui permet de gérer les différents aspects d’une entreprise.
Enfin, c’est un métier qui demeure physique. La personne est amenée à bouger du matériel, soulever des vélos et elle travaille principalement debout.
Aucun diplôme n’est obligatoire pour ouvrir un magasin de vélo. Il est toutefois recommandé de suivre une formation en gestion d’entreprise. Une formation de réparateur cycle est un plus. Il existe à ce propos une certification de qualification professionnelle (CQP).
📝 À noter : vous pouvez trouver des formations en gestion d’entreprise entièrement financées par le compte personnel de formation (CPF).
Chaque situation possède ses avantages et ses inconvénients.
Il faut conclure un contrat de franchise avec un franchiseur. Cette situation présente plusieurs avantages pour l’entrepreneur :
Cette situation comprend toutefois plusieurs inconvénients :
L’entrepreneur est libre de choisir la ligne de son magasin, ses services et les articles qu’il vend. Il n’a pas de charte à respecter et peut laisser libre cours à son imagination pour montrer l’entreprise de ses rêves.
🛠️ En pratique : le professionnel peut ainsi ouvrir un magasin de vélos électriques ou se tourner vers la vente de vélos de course exclusivement.
En revanche, cette liberté s’accompagne de certaines responsabilités. L’entrepreneur est seul responsable du développement de son activité. Il ne bénéficie pas d’un accompagnement ou d’une formation initiale. C’est aussi à lui de développer la notoriété de son activité.
En général, les personnes souhaitant ouvrir une boutique choisissent de créer une société, et évitent le statut d’entreprise individuelle, notamment l’option pour la micro-entreprise. En effet, une société permet de protéger votre patrimoine personnel, puisque la société dispose d’un patrimoine et d’une personnalité juridique propres. De plus, en société, il est possible de déduire les charges du chiffre d’affaires pour réduire l’assiette de calcul de l’impôt sur les bénéfices.
La SARL (société à responsabilité limitée) et sa version unipersonnelle, l’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), sont des statuts juridiques strictement encadrés par la réglementation. Le dirigeant est nommé gérant, soumis au statut social du travailleur non salarié (TNS). Il est moins coûteux, mais aussi moins protecteur que celui de la SASU.
En matière de fiscalité, l’entreprise est soumise en EURL à l’impôt sur le revenu (IR), bien qu’une option pour l’impôt sur les sociétés (IS) soit possible. En SARL, c’est l’inverse : la structure est imposée à l’IS, mais une option pour l’IR reste possible.
Les associés (ou l’associé unique pour l’EURL) ont une responsabilité limitée à hauteur de leurs apports. Ils décident librement du montant du capital social. ⅕ de ce dernier est à libérer lors de la création de l’entreprise, et le reste dans un délai de 5 ans.
📝 À noter : SARL est le statut préféré des commerçants parce qu’elle offre une sécurité de fonctionnement. De plus, elle est particulièrement adaptée aux entreprises familiales.
La SAS (société par actions limitée) et la SASU (société par actions limitée unipersonnelle) constituent le même statut juridique, la SASU étant la version à un associé unique. C’est une forme juridique d’une grande souplesse. Les associés peuvent organiser la structure comme ils le souhaitent. En revanche, la rédaction des statuts est plus délicate.
Ces structures sont dirigées par un président. Il possède le statut d’assimilé salarié, qui lui offre une protection proche de celle d’un salarié. Il ne cotise toutefois pas à l’assurance chômage.
Une SAS ou une SASU sont soumises à l’impôt sur les sociétés, bien qu’une option pour l’impôt sur le revenu soit possible. Les dividendes ne sont pas imposés.
Si vous souhaitez ouvrir votre propre magasin de vélo, il est nécessaire de :
L’étude de marché permet de vérifier que votre projet est viable sur la zone géographique dans laquelle vous souhaitez implanter votre commerce. Il s’agit de vous interroger tout à la fois sur :
Vous pourrez ensuite établie votre prévisionnel financier. Il s'agit d’une projection financière de votre entreprise sur les trois premières années de vie de votre magasin de cycles. Ce document vous aide à mesurer le budget initial dont vous avez besoin pour lancer votre projet, le seuil de rentabilité que vous devez atteindre et la viabilité de votre structure à court et moyen terme.
Le prévisionnel comprend 4 tableaux :
Le business plan est un document qui expose votre projet à de potentiels investisseurs. Il doit donc être rassurant tout en offrant une vision objective du potentiel financier votre structure.
Le dossier comprend les éléments suivants :
L’emplacement géographique est une des données les plus déterminantes pour votre affaire. En effet, il faut étudier la zone de chalandise d’un magasin (c’est-à-dire la zone d’où provient la majorité de sa clientèle), l’implantation ou non des concurrents, le type de population présente, etc.
Concrètement, il s’agit de privilégier les rues commerçantes pour maximiser les chances d’être remarqué par les passants et les clients d’autres commerces voisins. Toutefois, vous pouvez aussi viser des quartiers de bureaux si vous vous spécialisez dans la vente de vélos de ville tournés vers les travailleurs, ou encore des zones touristiques si vous optez pour un service de location de vélos.
Pour immatriculer votre société, il faut en premier lieu :
Vous pouvez ensuite déclarer la création de votre société sur le site du Guichet unique des formalités des entreprises. La procédure est payante, et le montant dépend de votre statut juridique.
☝️ Bon à savoir : Legalstart vous accompagne dans toutes vos démarches administratives. Rédaction des statuts, dépôt du capital ou encore démarches administratives, nos experts sont à vos côtés à chaque étape.
L’investissement moyen tourne en moyenne entre 20.000 et 100.000 euros en fonction des projets. Selon l'activité envisagée, l’investissement nécessaire ne sera pas identique. En effet, si vous pensez vous lancer dans la vente de vélos, il faudra investir dans l’achat des vélos pour former votre stock. Cela demandera plus d’apports personnels que si vous choisissez d’ouvrir un magasin de réparation de vélos, par exemple.
Le budget comprend tout à la fois :
La rentabilité d’un magasin de vélo dépend de facteurs tels que l’emplacement du commerce, sa notoriété, la typologie de services proposés, la concurrence ou encore la saison. Le budget prévisionnel aide justement l’entrepreneur à déterminer le seuil de rentabilité de son établissement.
Le salaire médian d’un réparateur de vélo est de 23.070 euros bruts annuels. Il est d’environ 20.000 euros chez un débutant et jusqu’à 26.000 euros chez un professionnel expérimenté. Le salaire peut être plus élevé chez ceux qui travaillent pour des organismes sportifs professionnels, comme le Tour de France.
Le vélo est un mode de transport qui rencontre de plus en plus d’adeptes. Des personnes privilégient à présent ce moyen pour des questions écologiques et de santé. De nombreuses villes développent des pistes cyclables pour les accueillir avec plus de sécurité. De même, l’offre de vélo s’élargit depuis plusieurs années pour répondre aux nouvelles habitudes des clients (vélos pliants, vélos avec panier pour transporter les enfants, VTT en tout genre, etc.).
Note du document :
4,7 - 4 vote(s)
Léna Cazenave
Fiche mise à jour le
Vous souhaitez créer votre entreprise ?
Téléchargez notre guide gratuit sur les métiers dans le commerce
Ces articles pourraient aussi vous intéresser :
Ouvrir un magasin en 2025 : les étapes clés
Réglementation d'une entreprise d'import export
Occupation du domaine public : comment ça marche ?
Ouvrir une boutique de CBD : comment ça marche ?
Les aides pour les commerçants
Devenir fleuriste : le guide pour se lancer à son compte
On a besoin de vous !
Si vous appréciez notre contenu, un avis sur Google nous aiderait énormément !