
Devenir journaliste freelance : les 5 choses à savoir pour se lancer
Chloé Tavares de Pinho
Diplômée de l’INSEEC et de l’Université de Reims en droit des affaires.
Le monteur vidéo est une profession essentielle dans le domaine du visuel. Télévision, cinéma ou encore entreprises communiquant sur les réseaux sociaux : de nombreux secteurs ont besoin des compétences de cet expert pour diffuser des séquences visuelles qualitatives. Vous envisagez de devenir monteur vidéo ? Legalstart fait le point sur cette profession pour vous aider à vous lancer en tant qu’indépendant ou intermittent du spectacle.
Mini-Sommaire
Un monteur vidéo se charge de trier, d’assembler et d’ordonner des rushes vidéo pour créer une séquence visuelle en suivant le brief du réalisateur. Selon les besoins du projet, il peut aussi ajouter des transitions, des effets visuels ou des sons afin d’apporter du dynamisme à l’image.
Un monteur vidéo exerce principalement son métier en tant que freelance, mais il peut aussi être employé en CDD sous le statut d’intermittent du spectacle. Il travaille auprès d’agences de publicité, d’entreprises privées, de sociétés du secteur de l’audiovisuel ou encore du cinéma. Il est aussi amené parfois à intervenir auprès de particuliers.
Le métier de monteur vidéo n’est pas réglementé. Il demeure cependant conseillé de suivre une formation spécialisée.
Plusieurs qualités sont importantes pour réussir dans le métier de monteur vidéo :
Le métier de monteur vidéo n’est pas réglementé. Cependant, il demeure conseillé de se former, car cette technologie demeure complexe à appréhender.
Une formation en audiovisuel reste le cursus le plus pertinent pour exercer cette profession. Plusieurs voies sont possibles :
Si vous désirez devenir monteur vidéo freelance, plusieurs statuts juridiques sont pertinents pour exercer votre profession :
L’entreprise individuelle (EI) a l’avantage de vous permettre de vous lancer rapidement. Les modalités de création sont simples et rapides. Vos obligations légales en matière de déclaration fiscale et comptable sont aussi allégées, au regard de celles d’une société. Aucun capital social n’est requis, de même que vous n’avez pas de statuts à rédiger.
Vous pouvez d’ailleurs opter pour le régime de la micro-entreprise, qui comprend des modalités de gestion encore plus simples. Vous devez simplement déclarer vos revenus chaque mois ou chaque trimestre, déclarer vos impôts et tenir un livre de recettes. De même, vous pouvez bénéficier d’une franchise en base TVA en dessous de 36.800 euros de chiffre d’affaires (CA) annuel pour le seuil limite, et 39.100 euros pour le seuil majoré. Pour bénéficier de ce régime, vous ne devez toutefois pas dépasser 77.700 euros de CA.
La SASU (société par actions unipersonnelle) est une adaptation de la SAS pour un seul associé. Il vous permet de monter une société en restant freelance. C’est un statut très flexible.
La responsabilité de l’associé unique est limitée à ses apports. Par ailleurs, il bénéficie du régime général de la Sécurité sociale, ce qui lui permet de recevoir la même protection que les salariés, sauf en matière d’assurance-chômage.
Par ailleurs, le monteur vidéo a la possibilité de choisir entre une imposition à l’IS (impôt sur les sociétés) ou à l’IR (impôt sur les revenus). Enfin, il ne paie pas de cotisations sociales lors du versement des dividendes.
Toutefois, ce statut demeure complexe à mettre en œuvre, et il convient d’être accompagné dans la rédaction de vos statuts. De même, la protection sociale est chère. Enfin, l’option à l’IR est possible uniquement dans la limite de 5 ans.
L’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) est une adaptation de la SARL pour les associés uniques. Il s’agit d’un statut encadré qui permet de bénéficier d’obligations administratives allégées au regard de celles de la SARL.
En outre, la responsabilité de l’associé demeure limitée à ses apports. Il a aussi le choix de choisir son régime des impôts.
Cependant, le statut social du gérant est celui du travailleur non salarié (TNS) qui offre moins de protection que celui du régime salarié. En contrepartie, ce régime est cependant moins cher. Enfin, des cotisations sociales sont à payer sur les dividendes.
🔎 Zoom : un monteur vidéo peut aussi être salarié sous le statut d’intermittent du spectacle. Ce régime est intéressant pour recevoir le versement du chômage lors des périodes non travaillées. Il convient de noter qu’il est possible de cumuler ce statut avec l’exercice d’une entreprise individuelle sous le régime de la micro-entreprise.
Si vous désirez monter votre entreprise de montage vidéo, il est nécessaire de :
L’étude de marché vous permet de voir si votre projet de création d’entreprise spécialisée en montage vidéo est viable. Vous évaluerez ainsi à la fois :
📌 À retenir : que vous souhaitiez devenir monteur vidéo sur YouTube, dans le monde du cinéma ou de la télévision, il est nécessaire d’étudier ce qui se fait actuellement sur votre marché, les besoins de votre cible et les opportunités qui s’offrent à vous pour vous démarquer.
Au regard des informations récoltées, vous pourrez établir votre prévisionnel financier. Il s’agit de la projection financière de votre entreprise pour les trois années à venir. Il se compose de quatre tableaux chiffrés :
Le business plan est le document que vous allez présenter lors de vos recherches d’investissement. Il doit être à la fois solide et honnête pour attirer la confiance de vos investisseurs (notamment les banques ou toute personne qui accepte de vous prêter de l’argent pour monter votre projet).
Le dossier est composé des éléments suivants :
Les formalités de création de votre entreprise sont à mener sur le site du Guichet unique. Vous devez remplir une fiche de renseignement et fournir des documents dont la nature varie en fonction de votre statut juridique.
Si vous créez une entreprise individuelle, vous pouvez directement vous rendre sur ce site pour procéder à l’immatriculation. En revanche, si vous montez une EURL ou une SASU, il est nécessaire d’accomplir les formalités suivantes avant de déclarer votre entreprise :
Des frais d’enregistrement seront à payer si vous créez une EURL ou une SASU. L’immatriculation est en revanche gratuite pour les entreprises individuelles.
Une fois que votre dossier est enregistré auprès de l’administration, vous recevrez votre numéro SIREN, votre numéro SIRET, votre code APE, ainsi que votre extrait Kbis si vous avez créé une société.
En premier lieu, il est nécessaire de vous constituer un réseau. C’est ainsi que vous pourrez développer le bouche-à-oreille et recevoir des recommandations. N’hésitez pas à vous faire connaître auprès des agences de communication ou à participer à des événements de réseautage.
Ensuite, il est pertinent de développer votre présence en ligne. Que ce soit au travers de la création d’un site Internet qui présente votre portfolio, ou de vos réseaux sociaux, il est important de faire connaître votre travail sur la toile. N’hésitez pas à engager la conversation avec des prospects qualifiés dès le départ et à ne pas tout miser exclusivement sur la création de contenus.
Oui, il est tout à fait possible de devenir monteur vidéo sans diplôme, car cette profession n’est pas réglementée. Cependant, il demeure vivement conseillé de suivre une formation en audiovisuel pour acquérir les compétences de base nécessaires pour exercer ce métier. Pensez aussi à continuer à vous former pour rester à jour de l’évolution des technologies.
Le salaire moyen d’un monteur vidéo freelance dépend de sa notoriété, de ses offres et du nombre de prestations menées. Un professionnel junior peut gagner environ 1.500 euros de CA, tandis qu’une personne plus expérimentée peut atteindre les 3.000 euros mensuels, voire plus.
Le prix d’un montage vidéo dépend à la fois de la notoriété de la personne et du support visuel créé. Il faut cependant compter en moyenne 200 à 500 euros la minute pour une vidéo simple, tournage compris, et jusqu’à 800 euros si elle contient des effets visuels complexes.
Note du document :
5,0 - 7 vote(s)
Chloé Tavares de Pinho
Diplômée de l’INSEEC et de l’Université de Reims en droit des affaires.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.Fiche mise à jour le
Vous souhaitez créer votre entreprise ?
Téléchargez notre guide gratuit sur la création d'entreprise
Ces articles pourraient aussi vous intéresser :
Devenir journaliste freelance : les 5 choses à savoir pour se lancer
Devenir community manager en freelance : mode d’emploi
Le consultant SEO freelance en 3 questions
Devenir rédacteur web en freelance : 5 choses à savoir
Ouvrir un magasin d’informatique : le guide complet
On a besoin de vous !
Si vous appréciez notre contenu, un avis sur Google nous aiderait énormément !