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Léna Cazenave
Vous désirez devenir chauffeur VTC ? Sachez que plusieurs règles encadrent l’exercice de cette profession. Des conditions d’accès au métier à la réservation des courses, en passant par l’entretien du véhicule, les tarifs pratiqués et les assurances obligatoires, Legalstart fait le point sur la réglementation VTC pour vous aider à vous lancer.
Mini-Sommaire
Pour exercer ce métier, plusieurs règles sont à respecter en matière de :
Une personne désirant exercer cette profession doit respecter les conditions suivantes :
📝 À noter : les articles R3120-2 à R3120-9 du Code des transports régissent les règles relatives aux chauffeurs de VTC.
Le suivi d’une formation VTC n’est pas obligatoire, mais elle reste privilégiée par les futurs conducteurs afin de bien préparer l’examen final obligatoire. Elle dure entre 50 et 300 heures et coûte entre 400 et 3.000 euros selon l’organisme choisi.
Au cours des sessions d’apprentissage, l’élève reçoit à la fois un enseignement théorique et un enseignement pratique. Vous pouvez trouver des centres agréés directement sur le site Internet de la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA).
Une fois leur diplôme obtenu, les chauffeurs de VTC sont amenés à suivre des formations régulières. Elles portent à la fois sur la conduite, l’évolution de la réglementation, l’accueil des clients et le brevet de secourisme.
☝️ Bon à savoir : le statut de VTC est hérité du statut de "voiture de grande remise" et de la profession de "Grand Remisier", chauffeurs de voitures de tourisme de luxe. En 2009, ce régime a été transformé par la loi Novelli, qui a dérégulé l'activité et a créé le statut de véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC), les licences été alors émises par Atout France, sous la tutelle du ministère du Tourisme. La loi Thévenoud, adoptée le 18 septembre 2014 et entrée en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2015, a fixé une nouvelle réglementation applicable aux VTC, devenus "voitures de transport avec chauffeur" pour bien marquer le rattachement au secteur du transport en remplacement du secteur du tourisme. La loi Grandguillaume, applicable depuis le 1er juillet 2018 a continué de préciser les contours du métier de chauffeur VTC
Qu’il ait ou non suivi une formation au préalable, le futur chauffeur VTC doit obligatoirement réussir un examen de VTC pour être en droit d’exercer son activité. L’inscription s’effectue auprès de la CMA. Le passage de l’épreuve coûte 200 euros.
L’examen comprend deux parties :
S’il réussit son épreuve, le candidat reçoit une attestation de la CMA.
Le futur chauffeur doit ensuite demander sa carte professionnelle VTC, indispensable pour exercer sa profession. Elle coûte environ 60 euros et elle est valable ensuite pendant 5 ans sur tout le territoire français.
La demande est à effectuer sur le site “demarches-simplifiees.fr”. Que la personne vienne d’obtenir son diplôme, ou qu’elle souhaite bénéficier d’une équivalence après une première expérience professionnelle en tant que chauffeur, c’est ce site qui est à consulter.
⚠️ Attention : la détention d’une carte professionnel non valide est passible d’une amende de 1.500 euros.
Après avoir créé sa structure juridique (société VTC ou auto-entrepreneur VTC), le chauffeur doit s’inscrire sur le registre des VTC (REVTC). L’inscription s’effectue en ligne et coûte 170 euros. Elle est à renouveler tous les 5 ans.
💡 Astuce : avant de créer votre entreprise, pensez à télécharger notre modèle de business plan de VTC. Ensuite, si vous avez besoin d’un accompagnement pour mener vos démarches administratives, sachez que nos experts de Legalstart se tiennent à vos côtés pour vous aider dans vos déclarations et dans la rédaction de vos statuts (si vous montez une société).
Les documents suivants sont à fournir au cours de la première inscription :
📝 À noter : tout changement d’adresse est à notifier dans un délai de 3 mois. Le non-respect de l’inscription est passible d’une amende de 15.000 euros et d’un an d’emprisonnement.
La réglementation VTC des véhicules impose un cadre en matière de choix du modèle et d’affichage de la vignette de chauffeur VTC.
Trace de son passé de service de tourisme de luxe, le véhicule VTC doit répondre à certaines exigences "haut de gamme" (sauf si le véhicule est hybride ou électrique) :
Le professionnel est tenu d’apposer sur son véhicule une vignette rouge sur laquelle est inscrite la mention “Voiture de transport avec chauffeur (VTC)”. Elle est à placer en évidence dans l’angle en bas à gauche du pare-brise avant (près du siège du chauffeur) ainsi que dans l’angle droit du pare-brise arrière (à l’opposé de la place du chauffeur).
📝 À noter : la vignette comprend à la fois le numéro d’inscription au registre VTC du chauffeur et le numéro d’immatriculation du véhicule.
Pour recevoir cette vignette, le conducteur doit en faire la demande sur le site du registre des VTC, et régler 35 euros de frais. Le professionnel peut afficher une vignette temporaire le temps de recevoir la définitive (pour une durée de 30 jours maximum).
Les conditions de réservation et de stationnement entre deux courses sont strictement encadrées.
Comme le précise l’article L3120-2 du Code des transports, un chauffeur VTC peut prendre en charge un client uniquement s'il peut justifier d'une réservation préalable. Concrètement, cela veut dire qu’il ne peut pas rechercher des clients dans la rue en roulant doucement ni se faire héler par un passant (c'est-à-dire faire de la "maraude"). En effet, cette activité est réservée aux taxis.
📝 À noter : contrairement aux chauffeurs VTC, les taxis disposent d'une licence qui leur permet notamment d’apposer sur leur véhicule une signalétique lumineuse leur permettant d'être repérés de loin, de bénéficier de bornes de taxis pour stationner et de disposer d'espaces aménagés dans les gares et aéroports.
De plus, la loi VTC énonce que la "maraude électronique" (géolocalisation permettant aux clients de localiser les véhicules disponibles, comme sur Uber par exemple) est interdite aux VTC et est réservée aux taxis. Elle semble cependant difficilement compatible avec la réalité de l'activité de chauffeur VTC.
☝️ Bon à savoir : un justificatif de réservation sera demandé en cas de contrôle Ce dernier doit préciser à la fois le nom de la société du chauffeur VTC, le nom et les coordonnées du client, la date et l’heure de la réservation, ainsi que la date, l’heure et le lieu de prise en charge de ce dernier. En outre, à partir du 25 octobre 2025, le document devra aussi indiquer le numéro SIREN de l’exploitant et le numéro d’inscription de l’exploitant sur le registre des VTC à la place du numéro Atout France. Si ces critères ne sont pas respectés, le chauffeur s’expose au paiement d’une amende de 15.000 euros, à une peine d’emprisonnement d’un an, à une suspension de permis et à une immobilisation de son véhicule (pour 1 an ou de façon définitive).
La réglementation impose théoriquement aux conducteurs de retourner au siège de l'exploitant du véhicule ou de stationner hors de la chaussée (sur un parking, par exemple), sauf s'il justifie d'une autre réservation préalable. En pratique, cette disposition semble non appliquée et elle demeure fortement débattue.
De fait, le chauffeur de VTC n’a pas le droit de stationner dans l'enceinte d'une gare ou d'un aéroport, sauf s’il bénéficie d’une réservation préalable du client. Dans ce dernier cas, le chauffeur pourra y rester une heure maximum avant la prise en charge effective de la personne. Par ailleurs, et contrairement au capacitaire de transport, le chauffeur VTC n'a pas le droit d'utiliser les voies de bus pour circuler.
Contrairement au transport de personnes statut "Loti", qui peut fonctionner selon une location à la place, le service VTC est payé à la course. Le tarif est totalement libre (contrairement aux taxis dont les prix sont réglementés et fixés par arrêté).
Le prix total de la course peut être :
🛠️ En pratique : ce sont les applications de réservation de VTC qui décident des tarifs des courses. Le chauffeur reçoit ensuite un revenu minimal d’activité qui doit obligatoirement être égal ou supérieur à 9 euros par course. Quant à lui, le revenu horaire est de minimum 30 euros et de 1 euro minimum par kilomètre parcouru.
Le chauffeur VTC doit souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle (RC pro) pour couvrir tout dommage physique, matériel et psychologique qui pourrait survenir pendant une course. Il est aussi tenu de protéger son véhicule, idéalement avec une assurance tous risques, pour couvrir des situations de bris de glace, de vandalisme, de tempête ou encore de catastrophe naturelle.
Le cas échéant, le professionnel peut aussi être amené à prendre :
Un chauffeur VTC exerçant son activité sous le statut d’auto-entrepreneur est imposé à l’impôt sur le revenu. Il paye aussi la TVA s’il dépasse 37.500 euros annuels de chiffre d’affaires (une base en franchise de TVA s’applique sous ce seuil). Enfin, il peut aussi être amené à régler la CFE (cotisation foncière des entreprises).
Non, il est interdit d’exercer une activité de chauffeur VTC sans carte professionnelle valide. Le cas échéant, la personne s’expose à une amende de 1.500 euros.
Le terme T3P désigne le transport particulier de personnes. L’exercice des professionnels du secteur est encadré par plusieurs lois : la loi du 1ᵉʳ octobre 2014 relative aux taxis et aux VTC, la loi d’orientation et de mobilité de 2019 et le Code des transports.
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Léna Cazenave
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