Réglementation de la vente de fruits et légumes : le guide ultime
Comment devenir vigneron ? Toutes les étapes
Léna Cazenave
Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.
Aujourd’hui, de plus en plus de personnes désirent se lancer dans le vin et ainsi devenir vigneron. Un retour à la terre, une culture de produits nobles… À bien des égards, la viticulture donne envie de se lancer. Cependant, devenir vigneron nécessite une rigueur et une patience à toute épreuve. Créer une entreprise ou exercer en nom propre, acheter un vignoble ou en créer un… De multiples questions peuvent parfois rester en suspens.
Alors, si vous souhaitez devenir vigneron, le guide pratique ci-joint vous aidera à vous préparer au mieux à cette nouvelle vie.
Mini-Sommaire
En quoi consiste le métier de vigneron ?
Un vigneron est un propriétaire ou un locataire d’une exploitation viticole qui cultive et commercialise du vin, ou du champagne (uniquement dans la région Champagne). C’est avant tout un agriculteur spécialisé dans la vigne et le vin.
Viticulteur ou vigneron ? Ces deux termes ne sont pas synonymes et l’un ne peut pas être utilisé en lieu et place de l’autre. Le viticulteur cultive le raisin, le viniculteur le récupère pour en faire du vin. Le vigneron cultive le raisin, en fait du vin et le commercialise. Devenir vigneron, c’est explorer la totalité des facettes du métier, tandis que devenir viticulteur, c’est se concentrer sur la culture même du raisin.
Le vigneron s’efforce de trouver plusieurs plateformes de vente, afin de diversifier sa clientèle. Il peut vendre à des centrales d’achat, ou à des domaines, mais il peut également commercialiser son propre vin sur internet, lors de salons ou directement en boutique.
📝 À noter : les négociants achètent du raisin, le transforment et lui apposent le nom de leur marque. Les coopératives récupèrent le raisin des agriculteurs pour en faire des cuvées où ils mélangent le raisin de différents agriculteurs proches géographiquement.
Les vignerons indépendants commercialisent eux-mêmes le vin qu’ils produisent.
Pourquoi devenir vigneron ?
Le vin français reste leader sur le marché mondial. Le secteur étant en pleine transition générationnelle, de nombreux vignerons cherchent des successeurs.
Les avantages du métier de vigneron
La France possède de belles terres viticoles, rendant le métier de vigneron très attractif et l’acquisition d’un domaine viticole particulièrement intéressant. C’est un métier exigeant, qui demande savoir-faire et passion. Devenir vigneron permet de contribuer à la préservation du patrimoine français, et offre aussi des avantages à long terme. C’est par exemple un moyen de léguer un patrimoine précieux à ses descendants et réaliser un placement sûr. En effet, la valeur des terres viticole ne diminue quasiment pas.
Devenir vigneron c’est avoir la satisfaction de produire un vin de qualité à partager. Ce métier, qui se pratique en pleine nature, permet d’exercer un métier passionnant et fédérateur autour de la production de vin. Un vigneron n’est jamais seul, puisque le métier offre la possibilité de rencontrer de nombreuses personnes (négociants, coopératives, saisonniers, clients lors des foires, etc.).
Le secteur viticole recrute en permanence, ce qui assure des opportunités d’emploi rapide pour ceux qui choisissent de devenir vignerons.
Les inconvénients du métier de vigneron
Il est important de connaître les inconvénients du métier avant de devenir vigneron. Cultiver la vigne signifie être constamment à la merci des conditions météorologiques. Les intempéries peuvent endommager les cépages et affecter la qualité et la quantité de la récolte, fruit de plusieurs mois de travail. Les revenus d’un vigneron sont donc directement influencés par les conditions climatiques, rendant une stabilité financière difficile à maintenir.
Bien que la culture du vin français soit bien implantée, les vignerons doivent également faire face à une concurrence nationale et internationale. Cette concurrence peut compliquer la commercialisation des produits. Il existe également quelques contraintes légales dues à la législation stricte sur la publicité pour l’alcool. Ces dernières sont un obstacle supplémentaire à la promotion des produits viticoles.
Enfin, un vigneron qui souhaite obtenir des appellations de qualité doit respecter des normes strictes, représentant des contraintes et un certain coût.
Quelle formation pour devenir vigneron ?
Vous vous demandez si vous pouvez devenir vigneron à 40 ans ? Il est possible de devenir vigneron de multiples façons, et à tout âge.
Vous pouvez effectuer une formation initiale pour apprendre les techniques viticoles et vinicoles, ou devenir vigneron par reconversion professionnelle. Plusieurs parcours existent, pour s’adapter à tous les profils de futurs vignerons.
- Le métier est ouvert aux détenteurs d’un CAP "vigne et vin".
- Vous pouvez également vous lancer dans un BPA "travaux de la vigne et du vin, spécialité travaux de la cave" (ce diplôme est ouvert aux salariés cavistes qui souhaiteraient étendre leur expertise).
- Vous pouvez choisir un bac professionnel "conduite et gestion de l’exploitation agricole" avec l’option vigne et vin ou encore un bac professionnel technicien conseil et vente en alimentation option vins et spiritueux.
- Il est également possible de devenir vigneron après un bac + 2, avec un BTSA "viticulture-œnologie" ou un brevet professionnel (BP) responsable d’exploitation.
- Vous pouvez continuer vers un bac + 3 "conduite stratégique de l’entreprise vitivinicole".
- Enfin, il est possible de poursuivre en bac + 5, avec un master en "sciences de la vigne et du vin", ou encore un diplôme d’ingénieur agronome.
Pour ceux qui souhaitent se reconvertir dans le vin, il est possible de faire un BPREA "vigne et vin", pour obtenir la capacité agricole et débuter sa carrière de vigneron.
Peut-on devenir vigneron à son compte ?
Le métier de vigneron peut s’exercer en coopérative de vinification : plusieurs vignerons d’une même zone de production mettent en commun leur récolte pour produire des cuvées. Le vigneron indépendant quant à lui travaille son raisin, son vin et sa commercialisation seul, sans négoce ni coopérative. Un vigneron peut donc travailler seul à son compte.
⚠️ Attention : il n’est pas possible d’être auto-entrepreneur vigneron. Les activités agricoles rattachées au régime social de la MSA font partie des activités exclues du régime de la micro-entreprise. Dans les faits, un vigneron peut devenir auto-entrepreneur, mais pour une activité complémentaire de son activité d’agriculteur (pour diversifier ses revenus par exemple).
Quel statut juridique pour devenir vigneron ?
Pour devenir vigneron, vous pouvez vous lancer en nom propre ou créer votre propre société agricole. Le statut d’entreprise individuelle permet d’exercer l’activité seul. Il existe cependant des statuts juridiques qui s’adressent particulièrement aux entreprises agricoles :
- La SCEA dans laquelle il n’y a pas de minimum de capital social, mais vous devez vous lancer à plusieurs (au moins 2 associés).
- Le GAEC où vous devez investir au moins 1.500 € de capital social, et vous lancer à 2 associés (maximum 10 associés).
- L’EARL qui vous demandera d’investir au moins 7.500 € de capital social, mais vous pouvez vous lancer seul (maximum 10 associés).
- La SEP où il n’y a pas de capital social et vous devez vous lancer à 2 associés.
Le choix du statut juridique pour devenir vigneron dépend de nombreux facteurs :
- la taille du projet viticole (surface exploitée) ;
- les objectifs visés ;
- le nombre de porteurs du projet au démarrage de l’activité ;
- la caractère évolutif du projet ;
- la couverture sociale souhaitée ;
- etc.
La SCEA pour devenir vigneron
Une société civile d’exploitation agricole (SCEA) est une structure de forme civile, donc non commerciale. L’objectif principal de la SCEA est l’exploitation et la valorisation des biens agricoles apportés par les associés.
Elle est constituée de plusieurs associés (au moins deux), qui peuvent être des personnes physiques ou morales (sociétés). Ces associés apportent des biens (terrains, bâtiments, équipements, etc., aussi appelés biens en nature) ou des capitaux à la société (apport numéraire). Il n’y a pas de minimum légal pour constituer le capital, ce qui offre une grande flexibilité lors de sa constitution.
☝️ Bon à savoir : au moins 50 % du capital social de la SCEA doit être détenu par des associés exploitants agricoles.
La société est administrée par un ou plusieurs gérants, choisis parmi les associés ou des tiers.
Par défaut, les bénéfices de la SCEA sont soumis à l’impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des bénéfices agricoles. Chaque associé est imposé individuellement sur la part des bénéfices qui lui revient. La SCEA peut toutefois choisir d’être soumise à l’impôt sur les sociétés (IS). Dans ce cas, les bénéfices sont imposés au niveau de la société, et les associés sont imposés personnellement à l’IR sur les rémunérations et dividendes perçus.
📌 À retenir : la SCEA offre une grande flexibilité en termes de gestion et d’apports. Elle permet une séparation du patrimoine personnel et professionnel.
La GAEC pour devenir vigneron
Un GAEC (groupement agricole d’exploitation en commun) est constitué par deux associés, qui sont obligatoirement des personnes physiques (généralement des agriculteurs). Ces associés mettent en commun leurs terres, bâtiments, équipements et savoir-faire pour exploiter une entreprise agricole ensemble.
Il existe un minimum légal pour ouvrir le capital social d’un GAEC : 1.500 euros. La gestion d’un GAEC est assurée par un ou plusieurs gérants, choisis parmi les associés. Les gérants sont responsables de la gestion quotidienne de l'exploitation.
📝 À noter : chaque associé doit contribuer équitablement aux tâches et à la gestion du groupement. En contrepartie, les associés perçoivent une rémunération mensuelle au moins égale au SMIC.
La responsabilité des associés est solidaire, mais limitée : elle offre une protection par rapport aux dettes du GAEC. En cas de difficultés financières, la responsabilité de chaque associé est limitée à deux fois la valeur de sa part dans le capital social.
☝️ Bon à savoir : le patrimoine du GAEC est distinct de celui des associés. Cela protège les biens personnels des associés.
Les bénéfices du GAEC sont soumis à l'impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des bénéfices agricoles. Chaque associé est donc imposé individuellement sur la part des bénéfices qui lui revient.
📌 À retenir : la responsabilité des associés est limitée dans un GAEC. Les associés travaillent en commun pour partager les charges de travail et améliorer la gestion collective de l'exploitation.
L’EARL pour devenir vigneron
L’Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée (EARL) est constituée par un ou plusieurs associés (jusqu’à dix). Comme pour la GAEC, les associés doivent obligatoirement être des personnes physiques et participer effectivement aux travaux de l’exploitation.
Dans une EARL, la responsabilité des associés est limitée à hauteur de leurs apports. Le capital social minimum nécessaire pour constituer une EARL est de 7.500 euros. Le capital peut être constitué en nature ou en numéraire.
Les bénéfices ou déficits agricoles sont imposés à l'impôt sur le revenu directement au nom des associés, à hauteur de leur quote-part de résultat au sein de la société et de leur rémunération. En cas d’option pour l’impôt sur les sociétés, l’imposition se fait au niveau de la société. Les associés sont imposés sur leurs rémunérations et les dividendes le cas échéant.
La SEP pour devenir vigneron
La société en participation (SEP) permet aux exploitants agricoles de mutualiser tout ou partie de leurs exploitations, tout en conservant leur autonomie. Elle est souvent constituée par des vignerons de la même famille ou de voisins, désireux de coopérer ensemble.
📝 À noter : la SEP est une forme particulière de société. Elle n’est pas immatriculée au registre du commerce et des sociétés. Elle ne dispose donc pas de personnalité morale. Son objet peut être civil ou commercial.
🛠️ En pratique : les exploitants partagent le matériel, l’achat des semences et travaillent leurs terres de manière collective. La SEP offre un cadre juridique aux associés en formalisant cette collaboration. Les associés rédigent et signent des statuts qui précisent le fonctionnement de la SEP.
Concernant les bénéfices et les pertes, ils sont partagés entre les associés proportionnellement au foncier mis à disposition. Avec la SEP, les associés conservent leur autonomie juridique : chacun garde son exploitation individuelle et ses biens dans son patrimoine individuel.
À la fin de chaque exercice, les associés calculent le solde des produits et charges mis en commun, selon les règles établies dans les statuts ou le règlement intérieur. Si un associé a un solde excédentaire par rapport au solde théorique calculé selon la clé de répartition fixée, il doit rééquilibrer la situation en réglant des soultes aux autres associés.
Sur le plan fiscal, les associés sont soumis à l’impôt sur le revenu. Ainsi, chaque associé est redevable de l’IR en son nom.
Quelles sont les étapes pour devenir vigneron ?
Devenir vigneron ne s’improvise pas. Il est nécessaire de suivre plusieurs étapes dont la première est de se former au métier. Il convient ensuite de :
- trouver des associés si vous ne souhaitez pas exercer seul ;
- mener une étude marché pour évaluer les opportunités commerciales ;
- préparer la façon dont vous souhaitez vous installer ;
- réunir le budget pour lancer votre activité ;
- effectuer les démarches administratives de création d’entreprise.
Trouver des associés pour devenir vigneron
Entreprendre à plusieurs lorsqu’on souhaite devenir vigneron est généralement plus facile. En effet, les associés peuvent apporter des compétences supplémentaires, participer aux prises de décisions et aux démarches de création d’entreprise. Les risques financiers sont également partagés.
Il convient toutefois de bien choisir ses associés puisqu’entreprendre à plusieurs n’est pas sans risque. Il est important que l’entente soit parfaite pour ne pas mettre la société en difficulté.
Faire une étude de marché pour une entreprise viticole
L’étude de marché permet d’évaluer l’opportunité commerciale avant de vous lancer pour devenir vigneron. Cette étude permet notamment de vous assurer que le marché sur lequel vous souhaitez n’est pas saturé par des offres concurrentes.
Réaliser une étude de marché est indispensable pour :
- définir un positionnement commercial susceptible de toucher votre clientèle cible ;
- évaluer vos principaux concurrents (directs et indirects) pour vous différencier ;
- récolter les données nécessaires pour évaluer le chiffre d’affaires potentiel de votre projet d’entreprise.
Choisir l’installation adéquate pour devenir vigneron
Il existe deux façons de devenir vigneron :
- racheter un vignoble ;
- créer un vignoble.
Sachez qu’il est également possible de louer un vignoble.
Racheter un vignoble
L’avantage de reprendre un vignoble est que vous bénéficiez des infrastructures déjà en place, mais également de la renommée du nom et de la clientèle. Il est alors plus facile de générer des revenus rapidement.
Les vignobles sont toutefois très coûteux et leur prix dépend de la localisation. La rentabilité n’est bien sûr pas la même en fonction des vignobles, ce qui peut expliquer les écarts de prix. C’est pour cela qu’il peut être intéressant de racheter à plusieurs, surtout si des travaux de modernisation sont nécessaires.
Devenir vigneron ne s’improvise donc pas, surtout d’un point de vue financier. À titre d’exemple, un vignoble bordelais coûte en moyenne 89.500 euros et le prix peut grimper jusqu’à 2.35 millions d’euros. En Bourgogne, les prix peuvent monter encore plus haut, surtout pour les grands crus.
⚠️ Attention : si vous souhaitez produire et commercialiser du champagne, il s’agit d’une appellation d’origine contrôlée. Vous ne pouvez pas décider de produire du champagne n’importe où.
Créer un vignoble
Vous souhaitez devenir vigneron indépendant ? Vous avez la possibilité de créer votre propre vignoble aujourd’hui, mais attention, cette démarche nécessite son lot de procédures administratives. Créer une nouvelle exploitation demande également un investissement important.
Devenir vigneron ne signifie malheureusement pas qu’il est possible de vous lancer ou bon vous semble : vous devez choisir le cépage qui fera votre vin. Si vous souhaitez planter des vignes, il faudra attendre plusieurs années avant de récolter vos premières grappes de raisin. Vous devrez également consacrer beaucoup d’énergie à développer votre marque et à trouver des clients.
Trouver le budget pour créer son entreprise viticole
Pour financer votre installation, il est important d’évaluer les ressources humaines et matérielles dont vous avez besoin. Cette réflexion vous permet notamment de faire vos prévisions financières pour savoir si le projet est rentable.
S’il est impossible de donner avec précision le budget nécessaire pour devenir vigneron, sachez toutefois que les investissements suivants sont à prévoir :
- le terrain ;
- le matériel viticole ;
- la cave à vin ;
- les cuves de fermentation, etc.
À cela s'ajoutent les frais de fonctionnement tels que les frais de personnel, les honoraires d’un expert-comptable, des frais d’assurance, etc. Si vous ne disposez pas de fonds propres pour financer tout cela, vous devrez chercher des financements. Le crédit professionnel est une des solutions qui s’offre à vous.
📝 À noter : un minimum de fonds propres est nécessaire pour devenir vigneron. Un financement bancaire ne peut être qu'une façon de boucler le financement global, et non de financer le projet dans son entièreté.
Si vous souhaitez devenir vigneron, mais que vous craignez de manquer de trésorerie, n’hésitez pas à diversifier votre offre en proposant également des initiations aux vendanges, ou encore des chambres d’hôtes, mais aussi des visites de caves, pour attirer des touristes de tous horizons. Vous pouvez également vous inspirer du modèle des fermes pédagogiques, pour partager votre passion avec les visiteurs.
Effectuer les démarches administratives pour devenir vigneron
Que vous décidiez de racheter ou de créer votre vignoble, vous devez effectuer quelques démarches obligatoires :
- Rapprochez-vous du Guichet unique, pour immatriculer votre société et obtenir votre numéro de SIRET.
- Affiliez-vous à la MSA, qui n’est autre que la Sécurité sociale agricole (vous avez le choix concernant la cotisation : vous pouvez être cotisant à titre premier, à titre secondaire ou cotisant solidaire).
- Faites une demande d’immatriculation au casier viticole informatisé pour obtenir votre numéro CVI nécessaire pour toutes vos démarches administratives.
- Manifestez-vous également auprès de l’administration fiscale.
☝️ Bon à savoir : il existe aujourd’hui des aides à destination de ceux qui souhaitent devenir vignerons. On parle par exemple des MAEC, des mesures agroenvironnementales et climatiques qui aident les exploitants agricoles désireux d’allier sauvegarde de la planète et rendement agricole.
N’hésitez pas à vous renseigner auprès des chambres d’agriculture pour étudier, à l’échelle de la région, quelles aides sont disponibles pour les vignerons, comme c’est le cas si vous souhaitez devenir maraîcher.
Vous êtes désormais prêt à vous lancer et à devenir vigneron, n’hésitez pas à vous entourer de professionnels pour vous lancer en toute sérénité. Vous allez découvrir l’entrepreneuriat en milieu rural et toutes ses facettes.
FAQ
Quelles qualités pour devenir vigneron ?
Voici les qualités nécessaires pour devenir vigneron qui vous permettront de réussir dans votre métier :
- Apprenez à gérer votre stress et à être patient, en tant qu’agriculteur, vous êtes dépendant de la météo, et celle-ci peut être très contraignante.
- Soyez rigoureux, car la vigne nécessite beaucoup de travail, tout au long de l’année et pas seulement lors des vendanges. Pour que la récolte soit bonne, il faut que toutes les étapes de pousse du raisin soient scrupuleusement respectées (par exemple, ne jamais négliger la taille de la vigne ou l’accrochage des branches - ou palissage).
- Soyez curieux des nouvelles techniques agricoles afin de perfectionner la culture (par exemple, il existe aujourd’hui des études concernant l’abandon des herbicides en viticulture).
- Soignez votre contact avec les clients. En effet, quand vous devenez vigneron, vous êtes amené à commercialiser votre vin alors, comme tout bon commerçant, soignez vos clients, pour les fidéliser.
Peut-on devenir vigneron sans diplôme ?
Il est tout à fait possible de devenir vigneron sans diplôme. En effet, vous pouvez décider d’effectuer un simple stage d’observation aux côtés d’un vigneron expérimenté avant de vous lancer. La seule contrainte réside dans le fait que vous risquez d’avoir un accès réduit aux prêts des banques et aux aides de l’État.
Quel est le salaire d’un vigneron ?
Le salaire d’un vigneron diffère selon si c’est un vigneron locataire, un vigneron propriétaire des vignes, le type de vin produit et la renommée de son vin. Le salaire d’un vigneron propriétaire est en moyenne de 2.500 euros par mois, contre 1.500 euros pour un ouvrier viticole débutant.
Principales sources législatives et réglementaires :
- Articles L324-1 à L324-10 - Code rural et de la pêche maritime
- Articles R323-8 à R323-54 - Code rural et de la pêche maritime
- Articles L324-1 à L324-10 - Code rural et de la pêche maritime
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Léna Cazenave
Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.Fiche mise à jour le
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