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Fiches pratiques Gérer une entreprise Locaux d'entreprise Établissement complémentaire : définition et démarches

Établissement complémentaire : définition et démarches

Chloé Tavares de Pinho - Image

Chloé Tavares de Pinho

Diplômée de l’INSEEC et de l’Université de Reims en droit des affaires.


Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.

L’ouverture d’un établissement complémentaire témoigne du bon développement d’une entreprise. Si vous avez déjà créé votre entreprise et ouvert un établissement principal, vous réfléchissez peut-être à ouvrir un autre établissement !

Mais qu’est-ce qu’un établissement complémentaire ? Quelle est la différence avec un établissement secondaire ? Vous êtes au bon endroit : on vous explique tout !

Mini-Sommaire

Qu’est-ce qu’un établissement complémentaire ?

En définition, l'établissement complémentaire est un établissement permanent et distinct du siège social ou de l’établissement principal. Il se situe dans le même ressort du tribunal où est immatriculé le siège social. Il fait l’objet d’une autre immatriculation au RCS.

Bon à savoir : la différence entre un établissement secondaire et complémentaire est que l’établissement secondaire est toujours situé en dehors du ressort du siège social, contrairement à l’établissement complémentaire. Dès lors, soyez vigilant car établissement complémentaire ou secondaire sont deux notions qui se ressemblent.

Comment procéder à l’ouverture d’un établissement complémentaire ?

Pour savoir quand doit-on créer un établissement complémentaire, il est nécessaire d'en comprendre l'utilité avant de se pencher sur les formalités à accomplir.

Pourquoi ouvrir un établissement complémentaire ?

L'ouverture d'un établissement secondaire peut vous permettre de :

  • étendre l’influence de votre société en captant une nouvelle clientèle et donc de développer son chiffre d’affaires ;
  • éviter le déménagement de l’établissement principal dans le cas où celui-ci deviendrait insuffisant pour assurer de nouvelles activités ou accueillir de nouveaux salariés.

Attention : la déclaration d'ouverture d'un établissement complémentaire est obligatoire. À défaut, vous pouvez être condamné pour dissimulation d'activité qui est un délit puni de 3 ans d'emprisonnement et de 45.000 € d'amende.

Comment ouvrir un établissement complémentaire ?

Pour ouvrir un établissement complémentaire, une demande d'immatriculation complémentaire au régistre national des entreprise (RNE) doit être faite conformément à l'article R123-43 du Code de commerce.
Cette demande doit être faite dans un
délai maximum de 1 mois avant ou après l’ouverture de l’établissement.

Pour cela, il convient de déposer une demande en ligne sur le guichet unique des formalités des entreprises. Un formulaire interactif est à compléter, et il faut joindre les pièces suivantes en fonction de votre situation : 

  • copie du contrat de location-gérance ;
  •  copie ou original de l'autorisation ou de la déclaration préalable en cas d'activité réglementée.

Bon à savoir : depuis le 1ᵉʳ janvier 2023, toutes les formalités transitent par le Guichet unique de l’INPI, le portail officiel centralisant l’ensemble des démarches administratives. Mais cela ne signifie pas que vous devez tout faire seul. Legalstart vous propose une alternative clé en main, en se chargeant pour vous des formalités sur le Guichet unique, tout en vous guidant à chaque étape pour éviter erreurs, délais ou blocages.

Une fois la demande d'immatriculation de l'établissement complémentaire validée, un numéro siret spécifique à cet établissement vous est attribué. Vous disposez alors deux siret : un pour l'établissement principal et un pour l'établissement complémentaire.

Combien coûte l’ouverture d’un établissement complémentaire ?

Si vous vous demandez combien coûte une demande d’ouverture d’un établissement complémentaire : il faut prévoir des frais de greffe compris entre 40 et 60 euros. Le paiement se fait en ligne au moment de la demande d'immatriculation de l'établissement complémentaire.

Comment procéder à la fermeture d’un établissement complémentaire ?

Quand doit-on fermer un établissement complémentaire ?

En général, un établissement complémentaire est fermé lorsque celui-ci n’est plus rentable pour la société. Il ne sert plus à rien de le laisser ouvert, et ne fera qu’engendrer des dépenses supplémentaires pouvant être évitées grâce à sa fermeture.

Dans certains cas, la fermeture d’un établissement complémentaire est même obligatoire. C’est le cas lorsque le fonds de commerce d’un établissement présent sur le KBIS a été vendu à un tiers.  

Par ailleurs, la fermeture d’un établissement complémentaire peut avoir une utilité que l’on ne soupçonne pas. En effet, l’avantage peut être d’ordre fiscal : en fermant un établissement, de sorte que la société ne détienne plus qu’un établissement principal, on réduit la cotisation foncière des entreprises (CFE) à une seule assiette fiscale.

À noter : si la question vous intéresse, vous pouvez télécharger gratuitement notre guide complet sur la fiscalité des entreprises.

Comment fermer un établissement complémentaire ?

Pour fermer un établissement complémentaire, il est également nécessaire de passer par le guichet unique inpi. La déclaration de fermeture de l'établissement complémentaire doit donc se faire en ligne.

Combien coûte la fermeture d’un établissement complémentaire ?

Si vous vous demandez combien coûte une demande de fermeture d’un établissement complémentaire : il faut prévoir une soixantaine d’euros.  Les frais sont à régler en ligne au moment de la déclaration sur le guichet unique.

FAQ

Est-il obligatoire de déclarer un établissement secondaire ?

Oui, la déclaration d'un établissement secondaire est obligatoire. Sinon, vous risquez d'être poursuivi pour dissimulation d'activité. Les peines encourues pour ce délit sont 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende.

Quelle est la différence entre la domiciliation et le siège social ?

La domiciliation est l'adresse officielle de la société, c'est-à-dire celle indiquée sur tout ses documents légaux et où tout interessé (y compris l'administration) peut lui écrire. En pratique, il s'agit de l'adresse du siège social.

Est-il possible de domicilier le siège social de sa société à son domicile ?

Oui, il est possible de domicilier une société à l'adresse de son dirigeant sous certaines conditions. Par exemple, si vous êtes locataire, votre bail ne doit pas exclure cette possibilité.

 

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