Skip to content
Se connecter
Fiches pratiques Exercer un métier Métiers dans le commerce Comment devenir fleuriste ? Le guide pratique pour se lancer

Comment devenir fleuriste ? Le guide pratique pour se lancer

Léna Cazenave - Image

Léna Cazenave

Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille. 


Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.

Il y a des métiers qui font rêver. Le métier de fleuriste en fait partie. En effet, l’univers floral fait souvent référence au bonheur, à la joie de vivre, à l’amour, et aux émotions de manière générale. Les fleuristes interviennent dans les temps forts de la vie et sont souvent des artisans passionnés par leur métier. 

Peut-être avez-vous vous-même un projet de création d'entreprise pour devenir fleuriste ? Qu’il s’agisse d’une reconversion professionnelle ou de la voie que vous décidez de suivre à la sortie de l’école, on vous explique tout ce qu’il faut savoir sur le métier de fleuriste.

Mini-Sommaire

Quelles sont les qualités requises pour devenir fleuriste ?

Le métier de fleuriste est un métier d’artisanat extrêmement complet. Ce professionnel est principalement au contact de ses clients et de ses fournisseurs, mais il doit également savoir gérer ses stocks ou encore être en mesure d’offrir des conseils sur l’entretien des fleurs. Il doit donc faire preuve de nombreuses qualités, notamment :

  • de solides connaissances en horticulture et botanique
  • un sens du contact commercial ;
  • une bonne capacité d’organisation ;
  • une sensibilité esthétique.

De solides connaissances en horticulture et botanique

Le fleuriste est avant tout un grand connaisseur des plantes, des arbustes et des fleurs qu’il vend. Il doit donc savoir reconnaître chaque variété, leurs significations et leurs usages (on parle alors de “langage des fleurs”), ainsi que les différents moyens de les entretenir. C’est donc un métier technique qui nécessite des connaissances solides en botanique et en horticulture.

Un sens du contact commercial

Pour être un bon fleuriste, il faut être un bon commerçant. Les clients s’attendent à un service de qualité, incluant bien souvent des recommandations sur le choix des fleurs selon leurs besoins, des conseils pour les entretenir, et tous les petits plus qui les amènent à se tourner vers un fleuriste. Une bonne relation commerciale est essentielle pour fidéliser à la fois ses clients et ses fournisseurs.

Une bonne capacité d’organisation

Devenir fleuriste requiert un sens aiguisé de l’organisation. En effet, la gestion des stocks d’un fleuriste est particulièrement délicate en raison de la fragilité de ses marchandises. Les fleurs ont une durée de vie limitée. Il est donc important de savoir gérer ses stocks intelligemment, pour limiter le risque de perte. 

Cette gestion implique de se réapprovisionner régulièrement chez les fournisseurs (tous les jours pour certains, tous les 2-3 jours pour d’autres), ce qui contribue à rallonger la journée déjà chargée du fleuriste. Ce dernier doit jongler entre le réapprovisionnement, la conception des vitrines, l’aménagement de la boutique et la vente, y compris (et surtout) durant les fêtes et jours fériés.

📝 À noter : si vous comptez devenir fleuriste indépendant, il faudra également acquérir des connaissances en gestion d’entreprise et de commerce.

Une sensibilité esthétique

N’oubliez pas que le métier de fleuriste se joue aussi dans la composition et dans l’assortiment de bouquets de fleurs. Il est donc nécessaire d’avoir un véritable sens esthétique et artistique. Les meilleurs fleuristes font preuve d’une grande créativité au regard de leurs compositions qui intègrent aussi d’autres éléments que des fleurs. Le professionnel doit pouvoir adapter la composition de ses pièces en fonction des saisons, des événements et des commandes spécifiques de ses clients. Il doit donc être à l’écoute de ses clients, tout en se montrant créatif et force de proposition.

Qui peut devenir fleuriste ?

Il est tout à fait possible de devenir fleuriste à la fin de l’école ou dans le cadre d’une reconversion professionnelle.

Les conditions pour devenir fleuriste

Il n’est pas obligatoire d’avoir suivi une formation pour devenir fleuriste. Néanmoins, elle est vivement conseillée pour être en mesure de bien maîtriser toutes les compétences requises pour exercer cette profession. 

Il est possible de se former dès le lycée, ou de se tourner plutôt vers cette voie au cours de sa vie professionnelle. Dans les deux cas, les formations disponibles sont les mêmes. 

Des aides au financement existent pour les personnes qui désirent devenir fleuristes lors d’une reconversion :

  • le CPF (compte personnel de formation) ;
  • le plan de développement des compétences pour les salariés ;
  • le CFP (Congé de formation professionnelle) pour les fonctionnaires ;
  • l’AIF (Aide Individuelle à la Formation) pour les demandeurs d’emploi ;
  • le contrat de professionnalisation, pour les intérimaires et les demandeurs d’emploi ;
  • FAFTT (Fonds d’assurance Formation du Travail Temporaire)
  • le crédit d'impôt pour la formation des dirigeants d’entreprise, si vous êtes indépendant.

Quelle formation pour devenir fleuriste ?

Comme beaucoup de métiers de l’artisanat, l’exercice de la profession ne nécessite pas de diplôme spécifique. Il est donc possible de devenir fleuriste sans CAP. Toutefois, il est malgré tout nécessaire d’acquérir une base de compétences spécifiques au métier de fleuriste. 

Outre les connaissances théoriques, les métiers de l’artisanat nécessitent un savoir-faire qui s’apprend auprès de professionnels plus expérimentés. Il est toujours plus simple de faire vos armes auprès d’autres fleuristes si vous avez appris les bases du métier dans le cadre d’une formation. 

Il existe de nombreuses formations accessibles à différents niveaux :

  • CAP fleuriste, accessible après la 3e.
  • Bac professionnel (BP) fleuriste, accessible après le CAP, donne une équivalence du niveau bac.
  • BTS design floral ou art floral.
  • BM fleuriste (brevet des métiers), idéal pour les personnes qui souhaitent devenir indépendantes, ou se former sur des compétences de management.
  • BTSA TC - technico-commercial, champ professionnel jardin et végétaux d'ornement, avec une responsabilité en distribution et jardinerie.
  • Des formations privées, accessibles par le biais de la formation continue s’il s’agit d’une reconversion, par exemple.

📝 À noter : auparavant, les métiers de l’artisanat avaient l’obligation de passer un stage de préparation à l’installation pour s’inscrire à la chambre des métiers et de l’artisanat. Aujourd’hui, ce stage existe toujours, mais il est facultatif.

Devenir fleuriste : salarié ou indépendant ?

Il est tout à fait possible d’exercer cette profession en tant que salarié ou indépendant. Chaque situation possède ses propres avantages et inconvénients.

Devenir fleuriste salarié

Le salariat est particulièrement intéressant pour acquérir une première expérience sur le terrain, sans prendre en charge la responsabilité de la gestion d’une boutique. En tant que fleuriste salarié, il est à la fois possible de travailler auprès :

  • d’un magasin indépendant ;
  • d’une boutique franchisée ;
  • d’une grande surface. 

Au sein d’un magasin indépendant, le fleuriste travaille auprès d’une clientèle locale et récurrente. Le professionnel pourra être amené à exercer plusieurs postes différents, de la création florale au conseil, en passant par la mise en rayon ou la gestion de la caisse.

☝️ Bon à savoir : les boutiques indépendantes emploient la majorité des fleuristes salariés.

Au sein d’une boutique franchisée, le fleuriste devra se conformer aux règles instaurées par la franchise. Cette familiarisation avec les protocoles en vigueur est particulièrement formatrice si la personne souhaite par la suite monter sa propre boutique franchisée. 

Enfin, le fait d’exercer auprès d’une grande enseigne est particulièrement intéressant en matière de gestion des stocks. En effet, ces structures tendent à vendre des volumes de plantes et de fleurs importants.

Devenir fleuriste indépendant

Monter son entreprise de fleuriste indépendant offre une plus grande liberté au professionnel. Il peut aussi potentiellement augmenter ses revenus en embauchant des salariés. Cependant, il aura à sa charge la responsabilité du magasin. Il doit donc être formé à la gestion d’entreprise, et être au fait des normes en vigueur en matière d’accueil du public, de sécurité, ou encore des autorisations administratives à demander. 

La fleur a la possibilité de :

  • Racheter un commerce. Il reprend alors le fonds de commerce existant, avec la clientèle et le matériel existant. La boutique a déjà une visibilité établie. L’achat d’un commerce est une opération qui peut s’avérer cependant particulièrement coûteuse en fonction de la notoriété de la structure.
  • Créer entièrement sa boutique. Le professionnel est alors libre de créer le commerce de son rêve. Cependant, il doit constituer intégralement son fonds de commerce, et disposer des finances et des moyens suffisants pour mener à bien son projet.
  • Ouvrir une boutique franchisée. Cette option lui permet d’être accompagné dans la création et la gestion de son entreprise par la franchise, de bénéficier de coûts avantageux en matière d’approvisionnement et de matériel professionnel. Cependant, le fleuriste devra se conformer au règlement du franchiseur.

Quelle structure juridique pour devenir fleuriste ?

Le métier de fleuriste est en pleine mutation. Il est à présent possible de devenir fleuriste à domicile, en ligne, ou encore franchisé. Avant d’ouvrir sa boutique de fleurs, il faut en premier lieu définir la forme juridique de l’entreprise. Ce choix tient compte du projet d’entreprise, du budget dont elle dispose ou encore de l’envie ou non de s’associer avec d’autres personnes. 

Il est possible de devenir fleuriste en tant qu’auto-entrepreneur, ou de créer une société. Il convient alors de se tourner vers la forme qui vous semble la plus adaptée à votre activité.

Devenir fleuriste en entreprise individuelle (EI)

L'entreprise individuelle permet d'exercer l'activité de fleuriste en nom propre. Vous ne créez pas de structure à part et vous entreprenez seul, sans associé. 

Ce statut permet d'être relativement libre, toutefois, il est important de bien distinguer votre partimoine personnel de votre partimoine professionnel, même si votre résidence principale est protégée par la loi.

En outre, en EI, vous devez respecter certaines obligations comptables.

Enfin, vous relevez du régime social des travailleurs non-salariés (TNS) et vous êtes assujetti à l'impôt sur le revenu. Toutefois, une option pour l'impôt sur les sociétés est possible.

Devenir fleuriste en micro-entreprise

Vous pouvez opter pour la micro-entreprise pour devenir fleuriste. Il s'agit d'une option proposée aux entrepreneurs individuels qui ne dépassent pas le seuil de chiffre d'affaires annuel de 188.700 € pour l'achat-revente de marchandises et de 77.700 € pour la prestation de services.

En micro-entreprise, vous n'avez pas d'obligations comptables. Les procédures sont simplifiées. Vous devez seulement déclarer votre chiffre d'affaires tous les mois ou tous les trimestres.

Cependant, vous êtres limité par les plafonds de chiffre d'affaires et vous ne pouvez pas déduire vos charges de votre résultat imposable.

Or, en tant que fleuriste, vous avez des charges relativement importantes comme l'achat des fleurs ou la location d'un local le cas échéant. C'est pourquoi, la plupart des fleuristes choisissent de créer une société.

Devenir fleuriste en société

Pour devenir fleuriste, vous pouvez créer votre propre société. Plusieurs choix s'offrent à vous.

D'une part, la SARL et sa version unipersonnelle l'EURL. Ainsi, si vous souhaitez vous associer avec d'autres personnes, vous allez partir sur la SARL et si vous entreprenez seul, ce sera l'EURL.
Les deux fonctionnent sur le même modèle. 

La SARL ou l'EURL sont dirigées par un gérant. Si celui-ci est l'associé majoritaire ou l'associé unique, il relève du régime des TNS (cotisations sociales de 45 %) qu'il soit rémunéré ou non pour ses fonctions. Sinon, il relève du régime des travailleurs non-salariés.
Par principe, la SARL et l'EURL sont soumises à l'impôt sur le revenu, mais il est possible d'opter pour l'IS.
Le fonctionnement de la SARL et de l'EURL est encadré par la loi.

D'autre part, la SAS et sa version unipersonnelle, la SASU. La SAS et la SASU offrent une plus grande liberté statutaire que la SARL et l'EURL. Elles sont dirigées par un président. Ce dernier relève du régime social des travailleurs non-salariés (82 % de cotisations sociales environ) s'il est rémunéré pour ses fonctions. À défaut, il n'a pas de couverture sociale. 
La SAS et la SASU sont soumises à l'IS, mais il est possible d'opter pour l'IR pour les cinq premières années uniquement.

Que ce soit en SARL, EURL, SAS ou SASU, le capital social minimum est de 1 euro et il est possible de déduire les charges du résultat fiscal. De plus, la responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports.

💡 Astuce : n’hésitez pas à prendre quelques minutes pour faire notre questionnaire du choix de la forme juridique pour vous orienter dans votre choix !

Quelles sont les étapes à suivre pour devenir fleuriste ?

Si vous comptez ouvrir votre propre boutique, il est important de :

  • réaliser une étude de marché ;
  • rédiger un business plan ;
  • sélectionner un statut juridique approprié ;
  • choisir un local ;
  • immatriculer votre entreprise ;
  • demander les autorisations nécessaires ;
  • souscrire des assurances obligatoires ;
  • faire connaître votre structure.

Réaliser une étude de marché

Il s’agit d’évaluer la viabilité d’un projet de création d’une boutique de fleurs. Cette étude de marché repose sur quatre éléments essentiels :

  • L’offre. Le fleuriste peut ouvrir un commerce ou se développer uniquement en ligne. De même, il peut proposer une prestation généraliste ou spécialisée dans un concept, comme la vente de fleurs naturelles.
  • La demande. Il s’agit de vérifier s’il existe bien une clientèle à la recherche de cette offre.
  • L’environnement. L’analyse porte alors sur la concurrence, la législation, le lieu d’ouverture de la boutique, ou encore les tendances actuelles sur le marché.
  • La stratégie commerciale. Ce point concerne la façon dont vous allez faire connaître l’entreprise. 

À partir de cette étude, il est possible de définir le budget prévisionnel de l’entreprise. Il inclut notamment l’achat ou la location d’un local ou d’un fonds de commerce, ainsi que le coût de votre équipement, de plantes, ou encore de la décoration intérieure.

☝️ Bon à savoir : le coût de la création de votre entreprise dépend de la nature de votre commerce et des services que vous comptez proposer. Ainsi, le budget peut communément varier de 10.000 à 150.000 euros, voire plus si vous ouvrez une boutique dans un centre-ville.

Rédiger un business plan

Ce document récapitule en détail le projet de création de l’entreprise. Cet outil permet de prouver le sérieux du projet, et de trouver plus facilement des ressources financières auprès d’investisseurs comme des organismes bancaires. Le business plan comprend :

  • une introduction ;
  • une présentation du service ;
  • une présentation du business model ,
  • une synthèse de l’étude de marché ;
  • une synthèse du prévisionnel financier.

Sélectionner un statut juridique

Il convient ensuite de sélectionner le statut juridique le plus approprié à votre projet d’entreprise. Dans le cadre d’une société, il est nécessaire de rédiger les statuts.

Choisir un local

Si vous désirez monter une boutique indépendante ou franchisée, il convient de trouver un local approprié à l’exercice de votre profession. Sa localisation devra prendre en compte plusieurs critères, comme la proximité de votre clientèle, la nature des commerces environnants, la visibilité de l'établissement ou encore sa facilité d’accès.

En outre, vous avez la possibilité de louer un local commercial ou bien de l'acheter. Avoir un bail commercial est souvent moins coûteux à court terme et représente un investissement moins important au moment du lancement de l'activité. Cependant, acheter le local, même si cela mobilise davantage d'argent au lancement, peut s'avérer intéressant à long terme. 
Le choix va donc dépendre de votre business plan, mais aussi de votre capacité financière.

Créer l’entreprise de fleuriste

Les formalités à accomplir pour ouvrir votre entreprise de fleuriste vont dépendre du statut juridique que vous avez choisi.

Pour devenir fleuriste en entreprise individuelle ou en micro-entreprise, il convient de remplir un formulaire en ligne sur le site du Guichet unique, et de joindre les pièces justificatives demandées (pièce d'identité, domiciliation, etc.). Cette démarche peut être effectuée par vos soins, ou confiée à un professionnel comme Legalstart.

Et si vous souhaitez créer une société pour devenir fleuriste, vous allez devoir : 

  • rédiger les statuts ;
  • déposer le capital social ;
  • publier un avis de création dans un journal d'annonces légales ;
  • faire une demande d'immatriculation en ligne sur le Guichet unique.

👍Bon à savoir : depuis le 1ᵉʳ janvier 2023, toutes les formalités transitent par le Guichet unique de l’INPI, le portail officiel centralisant l’ensemble des démarches administratives. Mais cela ne signifie pas que vous devez tout faire seul. Legalstart vous propose une alternative clé en main, en se chargeant pour vous des formalités sur le Guichet unique, tout en vous guidant à chaque étape pour éviter erreurs, délais ou blocages.

Demander les autorisations nécessaires

Si vous comptez exposer des bouquets ou des plantes sur le trottoir situé devant votre commerce, vous devez demander une Autorisation d'occupation temporaire du domaine public (AOT) auprès de votre mairie. De même, si la surface de votre commerce excède 1.000 m², il convient de demander une autorisation d’exploitation commerciale auprès de la Commission départementale d'aménagement commercial, située au niveau de la préfecture de votre département. Enfin, il est nécessaire de faire une déclaration à la SACEM et de payer une redevance si vous désirez diffuser de la musique dans votre boutique.

Souscrire des assurances obligatoires

Il est nécessaire de souscrire des assurances, telles que :

  • la prévoyance d’entreprise ;
  • la mutuelle d’entreprise ;
  • une assurance automobile (si vous faites des livraisons). 

Vous avez aussi la possibilité de prendre des assurances facultatives, comme une garantie RC pro ou une multirisque professionnelle. Dans tous les cas, il convient de souscrire une assurance adaptée à votre entreprise, afin de vous protéger et de couvrir votre commerce.

Faire connaître votre entreprise

Il est nécessaire de mettre en place une stratégie de communication pour attirer vos clients, d’autant plus si vous démarrez votre projet de zéro. Plusieurs techniques peuvent vous aider, comme le fait de :

  • créer un site Internet ;
  • communiquer sur les réseaux sociaux ;
  • se présenter auprès des commerçants locaux pour qu’ils vous recommandent ;
  • nouez des partenariats avec des entreprises complémentaires à la vôtre, comme des services de mariage ou une société de décoration.

💡 Astuce : si vous ouvrez une boutique indépendante, il est fortement recommandé de créer une fiche d’établissement sur Google. Vous pourrez ainsi géolocaliser votre commerce, pour attirer une clientèle locale.

FAQ

Peut-on devenir fleuriste sans diplôme ?

Oui, il est tout à fait possible de devenir fleuriste sans formation. Cette profession n’est pas réglementée. Cependant, elle nécessite de posséder des compétences solides en horticulture et botanique, ainsi qu’en ventre, voire en gestion d’entreprise si vous comptez ouvrir un commerce indépendant.

Quel est le salaire moyen d’un fleuriste ?

Si le fleuriste exerce en tant que salarié, son salaire mensuel est proche du SMIC lorsqu’il débute. Il peut ensuite s’élever à environ 2.000 euros en cours de carrière. En tant qu’indépendant, le salaire peut varier. Néanmoins, un fleuriste dont le commerce est prospère peut générer 3.500 euros de revenus mensuels.

Est-ce rentable d’ouvrir un fleuriste ?

Oui, il peut être rentable d’ouvrir une boutique de fleurs si le commerce fonctionne bien. Il convient cependant de noter que le chiffre d'affaires peut varier en fonction de la saisonnalité et des services fournis par la structure (comme le fait de proposer un service de livraison).

Quel budget pour devenir fleuriste indépendant ?

En moyenne, il faut compter entre 20.000 et 40.000 € pour ouvrir une boutique de fleurs. Cependant, le budget à prévoir va dépendre de l'emplacement, du choix entre location ou achat du local, et des choix fait pour la décoration, l'emploi de salarié, la communication, etc.

Abonnez-vous à la newsletter mensuelle de tous les entrepreneurs 🚀

Note du document :

5,0 - 2 vote(s)

Vous souhaitez créer votre entreprise ?

Avec Legalstart, c'est simple, rapide et au meilleur prix garanti.
Devenez fleuriste