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Léna Cazenave
Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille.
Le secteur du VTC (Véhicule de Tourisme avec Chauffeur) continue de séduire de nombreux entrepreneurs en quête d'indépendance. Si vous envisagez de vous lancer dans cette activité, vous vous demandez sûrement ce que recouvre exactement le terme VTC et quelles sont les démarches à suivre. Que signifie le terme VTC ? Existe-t-il une définition juridique du VTC ? Si vous hésitez à vous lancer et à devenir VTC. Vous vous demandez à quoi vous attendre exactement ?
Entre une législation qui évolue rapidement, des résultats très hétérogènes en termes de chiffre d’affaires avec l’évolution du marché, le succès retentissant des plateformes, Uber en tête… il n’est pas toujours facile de s’y retrouver, dans un secteur des entreprises de transport toujours porteur. Découvrez notre fiche métier pour tout savoir sur le VTC et sa définition.
Mini-Sommaire
Qu'est-ce que ça veut dire VTC ? VTC est l’acronyme de Véhicule de Tourisme avec Chauffeur ou de Voiture de Transport avec Chauffeur. Par conséquent, le terme exact pour désigner la profession est chauffeur VTC. Pour VTC, la définition juridique fait référence aux “exploitants qui mettent à la disposition de leur clientèle une ou plusieurs voitures de transport avec chauffeur, dans des conditions fixées à l'avance entre les parties.” Cette catégorie est régie par les articles L3122-1 à L3122-9 du Code des transports.
Concrètement, le chauffeur VTC se définit par deux aspects :
À noter : un VTC est nécessaire un véhicule de 9 places maximum. Si ce seuil est dépassé, on passe dans le cadre du transport lourd de personnes, qui nécessite une capacité de transport spécifique.
Par conséquent, concernant un VTC, le chauffeur ne peut pas prendre de courses imprévues en se faisant interpeller dans la rue par un client potentiel. Le client doit obligatoirement réserver sa course au préalable. Sont ainsi connus dès le départ :
Il s’agit là d’une caractéristique importante du VTC par définition. Dès lors, le chauffeur de VTC peut soit développer un portefeuille de clients en devenant partenaire d’une société ou d’un hôtel par exemple, soit passer par une plateforme de réservation de VTC, à l’image d’Uber, Chauffeur Privé et consorts.
D’autre part, l’une des caractéristiques majeures du VTC, c’est qu’il s’agit d’un travailleur indépendant. Même s’il passe par une plateforme de mise en relation avec les clients, il n’est pas salarié en principe. Cela signifie qu’il doit impérativement avoir un statut juridique. La majorité des chauffeurs VTC sont des entrepreneurs individuels (EI) en micro-entreprise, du moins au commencement. Cela leur permet de tester l’activité sans avoir à constituer de capital social, etc. Toutefois, ils doivent respecter un plafond de chiffre d’affaires de 37.500 € HT par an, et ils ne peuvent pas déduire leurs charges notamment les frais d’essence, l’assurance du véhicule ou encore les réparations ou le contrôle technique.
C’est pourquoi, certains chauffeurs VTC décident d’exercer leur profession en société en créant une EURL ou une SASU. Les démarches de création et les obligations administratives et comptables sont alors plus lourdes, mais il est possible de déduire les charges professionnelles du chiffre d’affaires. De plus, la création d’une personne morale peut être un outil d’optimisation fiscale. Créer une entreprise ne se limite pas à déposer ses statuts. Choix du statut juridique, immatriculation, rédaction des statuts, dépôt de capital... chaque étape compte. Avec Legalstart, vous êtes guidé pas à pas pour éviter les erreurs et lancer votre activité en toute sérénité.
À retenir : il est obligatoire de créer une entreprise individuelle (avec option ou non pour la micro-entreprise) ou une société pour être VTC. Cela implique notamment de devoir régler des cotisations sociales. Par conséquent, il est important de bien distinguer le chiffre d’affaires de la rémunération réelle du chauffeur.
Le secteur du VTC est un secteur en constante évolution, qui a fait l'objet de plusieurs réformes. La loi Grandguillaume de 2017 a notamment encadré les conditions d'accès à la profession et les règles de fonctionnement. Il est important de rester informé des évolutions de la législation pour s'assurer que l'activité reste en conformité avec la loi.
Pour devenir chauffeur VTC, par définition, la loi impose le respect de plusieurs conditions :
examen VTC
si vous justifiez d’une expérience de chauffeur professionnel de transport de personnes d'une durée minimale d'1 an au cours des 10 dernières années.Bon à savoir : depuis le 1er janvier 2024, le financement de la préparation aux épreuves théoriques et pratiques du permis de conduire, pour toutes les catégories de véhicules terrestres à moteur, y compris les motos, est possible grâce au CPF.
Il est également nécessaire de remplir toutes les formalités administratives nécessaires pour devenir chauffeur VTC.
Comment devenir chauffeur VTC ? Si vous souhaitez être chauffeur VTC, vous devez suivre les étapes suivantes :
Pour devenir chauffeur VTC, il est préférable de suivre une formation VTC dans un centre de formation agréé. Celle-ci est certes facultative, mais elle vous permet de préparer l’examen VTC, nécessaire pour valider vos acquis.
Elle dure généralement entre 50 et 300 heures en fonction des centres de formation. Elle conjugue la préparation aux épreuves théoriques et pratiques (conduite).
Question fréquente : combien coûte la formation VTC ? Il faut compter entre 400 et 1.500 € en fonction du centre de formation et du nombre d’heures. Vous pouvez utiliser votre CPF pour financer le coût de la formation, ou bénéficier d’aides sous certaines conditions.
Pour passer l’examen VTC vous devez vous inscrire auprès de la chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) de votre lieu de résidence. Il faut prévoir 200 € environ de frais d’inscription.
Les épreuves se déroulent en deux parties :
Si vous validez votre examen, une attestation de réussite vous est remise.
Vous avez réussi votre examen de VTC ? Félicitations ! Vous pouvez maintenant demander votre licence provisoire à la DREAL de votre région. Celle-ci vous permettra notamment de créer une société de VTC ! En effet, la profession étant réglementée, il est nécessaire de présenter votre licence provisoire pour pouvoir immatriculer une société de VTC.
Comme nous l’avons vu précédemment, un chauffeur VTC doit créer une structure juridique pour exercer son activité. Si vous décidez de créer une entreprise individuelle ou une micro-entreprise, vous devez simplement faire une demande d’immatriculation sur le site internet de l’INPI.
Si vous décidez de créer une société, vous devez :
Une fois votre statut créé, vous pourrez obtenir votre carte professionnelle définitive. C’est le feu vert pour devenir VTC et vous lancer dans l’aventure ! Il faut faire une demande auprès de la Préfecture. Le prix de la carte professionnelle est de 57,60 €. En moyenne, le délai pour recevoir votre carte professionnelle est de 3 mois maximum. Votre carte est valable 5 ans, renouvelables.
Attention : la carte professionnelle doit impérativement être apposée sur le pare-brise du véhicule pendant les heures de travail. À défaut, vous risquez une peine d’amende de 15.000 €. Il en va de même pour la vignette rouge.
Enfin, n’oubliez pas de vous inscrire sur le registre des VTC.
La différence majeure entre un chauffeur de VTC et un taxi est la possibilité ou non de prendre des clients sans réservation préalable. En effet, un taxi peut très bien prendre des clients qui l’ont hélé dans la rue ou prendre des clients à la sortie de la gare ou d’un aéroport de manière spontanée. Cela est strictement interdit aux VTC. Ces derniers doivent obligatoirement pouvoir justifier d’une réservation préalable de la part du client.
D’autre part, les chauffeurs VTC ne disposent pas d’une licence comme les taxis. Le coût de celle-ci peut d’ailleurs atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros en fonction des villes. Les chauffeurs VTC doivent seulement passer l’examen et demander une carte professionnelle qu’ils doivent renouveler tous les 5 ans.
En outre, les prix pratiqués par un chauffeur VTC et un chauffeur de taxi ne sont pas les mêmes. Le chauffeur VTC fixe librement ses tarifs au kilomètre, tandis que le chauffeur de taxi doit appliquer les tarifs réglementés applicables à sa profession.
Pour résumer, voici un tableau récapitulatif des différences entre un VTC et un taxi :
Caractéristiques |
VTC |
Taxi |
Formation / Autorisation |
Validation de l’examen VTC et attestation médicale |
Licence |
Conditions d’exercice |
Uniquement sur réservation |
Réservation non obligatoire |
Tarifs |
Tarifs libres |
Tarifs réglementés |
Astuce : pour en savoir plus, n'oubliez pas de télécharger gratuitement notre guide du VTC.
VTC signifie Véhicule de Tourisme avec Chauffeur. Il s’agit donc d’un véhicule conduit par un chauffeur, qui n’est pas un taxi, et qui transporte uniquement des personnes, dans la limite de 9 personnes.
Pour un chauffeur VTC, le salaire moyen est de 1.350 € pour un travailleur indépendant. Toutefois, cela va principalement dépendre du nombre de courses réalisées, des distances parcourues, des frais engagés, de la commission de la plateforme de réservation, etc.
Il est possible d’obtenir la carte VTC sans passer d’examen si vous avez une expérience de chauffeur professionnel de transport de personnes d'une durée minimale d'1 an au cours des 10 dernières années.
Uber n'est pas un statut, mais une plateforme de mise en relation entre des clients et des chauffeurs. Les chauffeurs Uber sont des professionnels, souvent en statut VTC (Véhicule de Tourisme avec Chauffeur), qui utilisent l'application pour trouver des courses et gérer leur activité.
Un VTC n'est pas nécessairement plus cher qu'un taxi. Les tarifs d'un VTC sont fixés librement par le chauffeur ou l'application avant la course, tandis que ceux d'un taxi sont réglementés et dépendent du compteur. Les prix peuvent donc varier considérablement selon l'heure, le lieu et la demande.
Le salaire d'un chauffeur VTC est très variable. Il dépend de son statut juridique, de son chiffre d'affaires, des frais professionnels (essence, assurance, entretien) et des commissions payées aux plateformes de réservation. En tant que travailleur indépendant, il n'a pas de salaire fixe, mais il peut dégager un revenu net mensuel très variable.
Note du document :
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Léna Cazenave
Diplômée d'un Master 2 en droit de la propriété intellectuelle de l'Université d'Aix-Marseille.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.Fiche mise à jour le
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